Montélimar : les dépôts sauvages sanctionnés grâce à des caméras

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Article rédigé par France 2 - D. Sébastien, B. Parayre, T. Germain - Édité par l'agence 6Medias
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Comment lutter contre le fléau des dépôts sauvages ? La ville de Montélimar (Drôme) a trouvé la solution grâce à des caméras mobiles intelligentes. Elles coûtent 15 000 euros par an chacune, mais en quelques mois, elles ont permis de verbaliser près de 300 personnes.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Des caméras dites intelligentes, placées près des points de collecte de déchets, surveillent et sont capables de lancer une alerte en cas de suspicion. Des conteneurs sont prévus pour accueillir plastique, carton ou verre, mais certains ne respectent pas les règles et en profitent pour se débarrasser de leurs encombrants. Les alertes, accompagnées d'une vidéo, arrivent par mail et sont visionnées par des agents assermentés. L’amende encourue est de 135 euros, plus les frais de nettoyage d'environ 200 euros.

Les caméras commencent à avoir un effet dissuasif. Quand elle se rend sur le terrain, la police municipale constate une amélioration des comportements. "Les gens maintenant sont disciplinés depuis qu'on a mis en place les caméras", constate Johan Leduc, directeur de la police municipale de Montélimar (Drôme).

300 personnes verbalisées en deux ans

Coût du dispositif : 45 000 euros par an. La somme est en partie financée par les frais de nettoyage facturés aux contrevenants. "La mairie, quelque part, rétablit quelque chose de juste, en ce sens que ce sont ces gens-là qui vont financer l'enlèvement de leur propre déchet", indique Jean-Michel Guallar, adjoint (LR) chargé de la sécurité de la ville de Montélimar.

Les habitants rencontrés se montrent plutôt favorables à cette façon de lutter contre les dépôts sauvages. "Surtout qu'il existe des déchetteries, il existe la ressourcerie, il y a Emmaüs, il y a des structures qui existent", insiste un riverain. Pour l'instant, trois sites sont équipés de caméras. En deux ans, près de 300 personnes ont été verbalisées.

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