Haut-Rhin : à la découverte du Val d’Argent

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min - vidéo : 4min
Article rédigé par France 2 - C. Arnaold, H. Strobel, A. Husser, B. Tanguy. Édité par l'agence 6médias
France Télévisions

Cet été, le 13 Heures vous emmène en vacances à la découverte de jolis coins de France. Pour l'édition du vendredi 25 juillet, direction le Val d’Argent en Alsace.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Au cœur de l'Alsace, à mi-chemin entre Colmar (Haut-Rhin) et Strasbourg (Bas-Rhin), se cache une vallée méconnue : le Val d’Argent. Les visiteurs peuvent partir à l'aventure des sommets des cols vosgiens, jusqu'aux entrailles de la terre, profiter d'une bonne table entre amis, ou tout simplement d'une nature préservée.

Sur les hauteurs de Sainte-Marie-aux-Mines (Haut-Rhin) se trouvent 3 000 hectares de forêt, des sentiers et, au détour de certains d'entre eux, les traces du passé. "On est sur un endroit où il y a eu des milliers et des milliers de mineurs qui ont travaillé. Il y a des centaines de mines dans nos montagnes, des mines d'argent", explique Pascal Hestin, guide de montagne et de spéléologie. Il est parfois difficile de discerner au milieu des arbres les restes d'une mine du 16e siècle.

Découvrir l’histoire des lieux

Au col des Bagenelles, la vue donne sur la vallée. "Ça m'arrive régulièrement de venir courir ou en vélo, passer des moments ici à cause de la vue et des paysages qui sont magnifiques", partage un randonneur. Pourtant, longtemps, la vallée a été industrielle, grande consommatrice de bois, avec des filons d'argent exploités dès le Moyen Âge, et des milliers de kilomètres de galeries de mines que l'on peut, pour certaines, encore visiter aujourd'hui.

Sous la montagne, des randonneurs sont en pleine via ferrata, au cœur des mines. Au programme : escalade des parois, tyrolienne ou rappel à la lumière des frontales. Sensations garanties. Mais la via ferrata est surtout un moyen d'appréhender autrement l'histoire des lieux et de prendre conscience du travail colossal des mineurs. "Quand on sait qu'ils arrivent à creuser à peu près entre 5 et 20 cm par jour, on se rend compte un peu de tout l'investissement humain et temporel aussi. C'est vraiment impressionnant", commente un randonneur.

Bien se restaurer

Retour au col des Bagenelles, où une ferme-auberge familiale fait le plein. "L’auberge a plus de 50 ans. C'est mon grand-père qui a ouvert l'auberge. Ensuite, c'est mon oncle qui tenait l'auberge. Maintenant, c'est moi", détaille Émilie Didier-Jean, de la ferme auberge la Graine de Johé. Elle représente donc la 3e génération à recevoir touristes et randonneurs. À la carte, le fameux repas marcaire typique du massif vosgien, mais aussi des plats plus spécifiques à la vallée, comme une potée gratinée au munster. La vallée préservée est moins connue que certaines de ses voisines, mais réserve bien des surprises à ses visiteurs.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.