Des sports uniques au monde : rafting au cœur de la forêt tropicale en Malaisie

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Article rédigé par France 2 - A. Portes, G. Baslé, L. Chung - Édité par l'agence 6Medias
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Aujourd’hui, on enfile des gilets de sauvetage, direction la jungle de Bornéo, en Malaisie, où le Padas n’est pas un long fleuve tranquille mais plutôt un torrent bouillonnant.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


Au cœur de la jungle de Bornéo, le fleuve Padas semble tranquille. Mais par endroits, il devient un torrent bouillonnant, l'un des plus prisés des amateurs de rafting. Des montagnes russes impossibles à affronter sans risquer la chute. Aucune route ne permet d'accéder à cette partie reculée de l'île de Malaisie. Seul un train s'enfonce deux fois par jour dans la jungle, en longeant le fleuve.

Mark et Emily Edwards sont venus d'Australie avec leurs trois enfants, bien décidés à leur faire vivre une aventure. "On voulait découvrir des coins où peu de touristes viennent. On cherche une expérience authentique avec des gens authentiques", livre le père de famille. Et sa femme d'ajouter, sourire aux lèvres : "Et un peu d'adrénaline aussi."

Un fleuve tumultueux

Après trois quarts d'heure de trajet, le train arrive à Pangi, village de 00 habitants, dont certains ne vivent que du tourisme lié au rafting. "Il n'y a que la jungle ici. On est dans un parc national. Il n'y a que la forêt autour de nous. C'est vraiment isolé", explique celui qui sert de guide au couple Edwards. Avant d'embarquer, quelques consignes de sécurité, car la descente peut être dangereuse. "Si vous tombez du bateau, laissez-vous porter les pieds bien devant pour voir si un danger arrive", indique le guide.

Les raftings à l'eau, c'est le début d'une descente de 9 km à travers la forêt tropicale. Mais le fleuve ne leur laisse pas le temps d'apprécier le décor. Des premiers remous qui ne sont qu'un avant-goût. Les prochains rapides se présentent déjà. Et cette fois, la rivière les emporte. Seul moyen de remonter à bord : se hisser à la force des bras. À mi-chemin, il est temps d'une petite pause et de constater que dès les premières vagues, les craintes ont disparu. "Au début, je ne savais pas à quoi m'attendre. Mais en fait, c'est vraiment amusant", raconte une fille du couple.

Sensations fortes au rendez-vous

À peine le temps de souffler qu'il faut se lancer dans un rapide classé niveau 4 sur 6, avec des courants imprévisibles, impossibles à franchir sans l'aide d'un professionnel. "On l'appelle la machine à laver parce que le bateau peut rester bloqué et se mettre à tourner comme dans une machine à laver", décrit le guide. De quoi s'offrir les dernières sensations fortes et les dernières chutes de la journée. Après une heure et demie dans les rapides, le moment est venu de retrouver la rive, son calme et d'enfin prendre le temps de s'imprégner du décor qui les entoure.

"On entend la rivière, les rapides, les oiseaux, les insectes et rien d'autre. On se sent seul au monde", observe Mark Edwards. Et pour le retour, la famille découvre un moyen de transport qu'elle ne connaissait pas encore : les "motos-chariots", comme les appelle leur guide. "On a sauté à l'eau, puis grimpé sur la berge, et maintenant, on est assis sur une palette poussée par un scooter. C'est une journée pleine de rebondissements. C'est incroyable", s'amuse le couple australien. L'aventure se termine comme elle a commencé : sur les seuls rails qui mènent à ce lieu reculé de la jungle de Bornéo.

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