Amnésies dans le rugby : l'inquiétude dans les clubs amateurs

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Article rédigé par France 2 - M. Lassagna, M. Mouamma, N. Trau
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Pratiquer un sport de contact est-il plus dangereux qu'il n'y paraît ? C'est la question soulevée par les récentes déclarations de l'ancien international de rugby Sébastien Chabal. Dans le monde amateur, les parents s'inquiètent.

Les chocs, les commotions cérébrales, certains juniors âgés de 14 à 16 ans en ont déjà été victimes, à l'image d'Angel Garcia. Lors d'un match de rugby, il perd connaissance après un plaquage. "J'ai eu quelques nausées mais pas de grandes séquelles. J'ai pu recommencer à jouer assez vite", a fait savoir le junior qui évolue au Toulouse (Haute-Garonne) Universitaire Club de rugby. Angel n'a pas pu s'entraîner pendant deux mois. Son père, ancien joueur de rugby professionnel, ne cache pas son inquiétude mais constate des progrès dans la prise en charge des joueurs.

Le protocole commotion

Sur les conseils d'un médecin de la fédération de rugby et d'un neurologue, Angel Garcia a subi examen et test, un suivi qui fait partie du protocole commotion mis en place depuis 2012 dès la moindre suspicion de traumatisme. "Le protocole consiste d'abord à arrêter toute activité sportive pendant une certaine période", a expliqué Stéphane Brusset, président du Toulouse Universitaire Club de rugby.

Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

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