Motion de censure de LFI : "On ne veut pas banaliser la motion de censure", explique la porte-parole du groupe EELV à l'Assemblée nationale
Les écologistes n'ont pas signé la dernière motion de censure déposée par la France insoumise. Sabrina Sebaihi défend les "différences de stratégie" de chaque groupe composant la Nupes.
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"On ne veut pas banaliser la motion de censure comme aujourd'hui le gouvernement banalise l'usage du 49.3", a expliqué vendredi 28 octobre sur franceinfo Sabrina Sebaihi, porte-parole du groupe écologiste à l'Assemblée nationale, au lendemain du dépôt d'une motion de censure seulement signée par La France Insoumise. Il ne faut pas y voir là d'éclatement du groupe Nupes, selon elle. "Il y a quatre organisations politiques qui ont toujours eu des différences sur les stratégies, ou même sur certaines parties du programme", rappelle Sabrina Sebaihi.
>> Motion de censure : La France insoumise part sans la Nupes et l'assume
Si les députés EELV n'ont pas signé cette motion, Sabrina Sebaihi n'exclut pas un vote des écologistes : "Une réunion de groupe se tient en début de semaine" prochaine, et une décision sera alors prise. La députée EELV-Nupes des Hauts-de-Seine "considère que non", il ne faut pas déposer une motion de censure à chaque fois que le gouvernement a recours à l'article 49.3 de la Constitution. "Quand on pose la question de faire chuter le gouvernement aujourd'hui, c'est qu'il y a une majorité alternative or aujourd'hui, nous n'avons pas de majorité à proposer avec le RN", ajoute-t-elle.
Dénoncer "la fragilité du gouvernement"
Sabrina Sebaihi affirme que ces différentes motions de censure "servent à exprimer des feuilles de route politiques". Elle précise qu'à travers les deux motions de censure de la Nupes sur le PLF et le PLFSS, il s'agissait de montrer "la fragilité de ce gouvernement qui, faute de pouvoir convaincre l'opposition, se retrouve en position de faiblesse et donc décide d'user du 49.3".
La porte-parole du groupe écologiste à l'Assemblée nationale accuse le budget du gouvernement de ne pas être "à la hauteur de la question climatique". Sabrina Sebaihi remet aussi en cause le "volet social" du projet de loi de finances 2023 et du projet de financement de la Sécurité sociale. "On nous dit qu'on va proposer des mesures pour accompagner les collectivités, les petites entreprises et les Français sur cette question de crise énergétique, mais ce n'est pas à la hauteur et nous ne savons pas comment les Français passeront cet hiver", déplore-t-elle.
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