Jean-Luc Mélenchon apporte son soutien à La Jeune Garde, groupuscule d'ultragauche menacé de dissolution

Le ministre de l'Intérieur a indiqué mardi avoir lancé la dissolution de La Jeune garde. Ce groupe antifasciste a été cofondé en 2018 par le Lyonnais et actuel député LFI Raphaël Arnault.

Article rédigé par franceinfo
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Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise, le 23 août 2024 à Châteauneuf-sur-Isère. Photo d'illustration. (EMMANUEL DUNAND / AFP)
Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise, le 23 août 2024 à Châteauneuf-sur-Isère. Photo d'illustration. (EMMANUEL DUNAND / AFP)

Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a apporté mercredi 30 avril son soutien au groupuscule d'ultragauche La Jeune Garde, menacé de dissolution. "J'appelle tous mes camarades insoumis à aller se grouper derrière la bannière de la Jeune Garde, pour dire 'nous n'avons pas peur !'", lors du défilé du 1er-Mai jeudi à Lyon, a déclaré Jean-Luc Mélenchon lors d'un meeting à Auxerre.

"Bruno Retailleau annonce la dissolution de l'organisation antifasciste La Jeune Garde. Sur quels motifs ? Personne ne saura. Ces jeunes gens détestent le fascisme. Je leur donne raison. Bravo, continuez ! Le ministre de l'Intérieur essaie de nous faire peur ? Vous n'y arriverez jamais !", a au même moment posté sur X l'ancien candidat à la présidentielle.

Une procédure "contradictoire" va être engagée à l'encontre du groupuscule d'ultragauche La Jeune Garde, a annoncé ce mardi Bruno Retailleau devant les députés. Le ministre de l'Intérieur souhaite sa "dissolution". La Jeune garde a été cofondée en 2018 par le Lyonnais et actuel député LFI Raphaël Arnault. Le groupuscule est présenté comme un groupe d'auto-défense antifasciste pour répondre à une extrême droite de rue particulièrement violente à Lyon.

"La politique, ce n'est que de la dynamique"

Pendant son meeting à Auxerre, mercredi, Jean-Luc Mélenchon a, plus largement, appelé à la mobilisation pour la journée du 1er-Mai : "Mes amis, faites ce que vous pouvez (...), nous devons être nombreux. Chaque fois que vous emmenez une personne, une, je ne dis pas cinquante, vous faites un pas de géant ! Parce que la politique, ce n'est que de la dynamique."

Le leader insoumis garde le même cap : faire chuter le gouvernement Bayrou. "Il a été sauvé par des conciliabules, la nuit, entre des dirigeants du PS et eux. Cinq fois de suite, ils décident qu'ils ne votent pas la censure. Puisque cet assault institutionnel n'est pas possible, le combat nous appelle. Il faut y aller, par la mobilisation sociale."

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