Élection à la tête des LR : les cadres du parti s'accordent sur la date du 17 mai, soumise à validation de la Haute autorité

Un guide électoral, ouvrant le délai de jours fixé dans les statuts pour organiser l'élection, doit être publié vendredi.

Article rédigé par franceinfo
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Le siège du parti Les Républicains, à Paris, le 22 novembre 2022. (VINCENT ISORE / MAXPPP)
Le siège du parti Les Républicains, à Paris, le 22 novembre 2022. (VINCENT ISORE / MAXPPP)

Réunis en comité stratégique jeudi 13 février au matin à Paris, les cadres des Républicains se sont mis d'accord sur la date du 17 mai pour désigner le nouveau président du parti, a appris France Inter auprès de participants au comité. Cette date est soumise à validation de la Haute autorité du parti, qui doit se réunir jeudi à 18 heures. Elle devra trancher entre trois délais pour organiser le scrutin : 50, 65 et 90 jours, ce dernier ayant les faveurs des cadres et doit publier vendredi un guide électoral pour organiser l'élection.

Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a annoncé mercredi qu'il était candidat. Son principal concurrent en interne est Laurent Wauquiez, le président du groupe Droite républicaine à l'Assemblée nationale. Et Gérald Darmanin ne cache pas non plus ses ambitions.

La crainte d'une guerre des chefs

Le 5 février dernier, les ténors de LR s'étaient pour lancer officiellement la "refondation" de leur formation politique, à deux ans de la prochaine élection présidentielle. Parmi les "propositions d'évolution" du parti, figurent des "référendums internes" pour les adhérents qui valideront notamment les investitures aux différentes élections. Un congrès doit se tenir avant l'été où un nouveau nom de parti doit être choisi.

Lors de ce bureau politique, Laurent Wauquiez avait soigneusement écarté le sujet du mode de désignation du candidat à la présidentielle et mis en garde contre "la division et la guerre des chefs", "le pire des poisons". La candidature de Bruno Retailleau a d'ailleurs immédiatement été critiquée par l'entourage du chef de file des députés LR. "Il n'est pas question de faire la guerre", a réfuté ce dernier jeudi. "Des candidats qui sont de la même famille politique, ça ne peut pas être des ennemis", a ajouté le ministre de l'Intérieur

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