L'organisation d'un référendum coûte entre 100 et 200 millions d'euros, selon Bruno Retailleau
Le Premier ministre, François Bayrou, a récemment souhaité pouvoir interroger directement les Français sur la question des finances publiques.
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Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a évalué à entre 100 et 200 millions d'euros le coût de l'organisation d'un référendum, lors de l'émission "Le Grand Jury RTL-Public Sénat-Le Figaro-M6", dimanche 11 mai. Le ministre a ajouté qu'un tel référendum, éventuellement avec plusieurs questions, pourrait être organisé après l'été.
Le Premier ministre, François Bayrou, a récemment souhaité pouvoir interroger directement les Français sur la question des finances publiques. Le président de la République, Emmanuel Macron, dont c'est la prérogative, devrait dire mardi sur TF1 ce qu'il en pense et donner des détails sur les référendums évoqués lors de ses vœux aux Français pour 2025.
"Un référendum qui n'est pas dématérialisé, c'est à peu près un coût de 200 millions d'euros" car "il faut prévoir le papier", a précisé dimanche Bruno Retailleau. "Un référendum complètement dématérialisé, c'est 100 millions d'euros", a ajouté le ministre, alertant néanmoins sur les risques liés à la "fracture numérique". Le ministre de l'Intérieur a assuré avoir déjà tenu "un certain nombre de réunions au ministère de l'Intérieur" et avoir été sollicité pour "trancher un certain nombre de questions".
Un référendum avec "deux ou trois questions" pas exclu
Bruno Retailleau a toutefois jugé peu probable l'organisation d'un tel scrutin avant l'été. "Il y a une énorme administration très concrète, y compris avec les communes, pour mettre au point la propagande électorale, pour mettre au point les règles. C'est compliqué", a-t-il justifié, rappelant également la nécessité d'avoir "une campagne électorale". "Mais dans les mois ensuite, bien sûr que oui", a-t-il complété.
Concrètement, il n'a pas exclu un référendum avec "deux ou trois questions" mais pas "un questionnaire à choix multiples qui comprendrait des dizaines de questions". "Ça méconnaîtrait le sujet de la sincérité du scrutin", a estimé le ministre de l'Intérieur, dont le portefeuille comprend l'organisation des élections.
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