Vidéo Crise politique : Sébastien Lecornu évoque une "volonté" partagée de "trouver un budget", qui "éloigne les perspectives de dissolution"

Le Premier ministre démissionnaire, qui s'est exprimé mercredi matin, n'a pas abordé la question cruciale d'une éventuelle suspension de la très contestée réforme des retraites de 2023, sur laquelle il était très attendu.

Article rédigé par franceinfo
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Le Premier ministre Sébastien Lecornu s'exprime à Matignon, à Paris, le 8 octobre 2025. (STEPHANIE LECOCQ / AFP)
Le Premier ministre Sébastien Lecornu s'exprime à Matignon, à Paris, le 8 octobre 2025. (STEPHANIE LECOCQ / AFP)

Sébastien Lecornu a mis en avant, mercredi 8 octobre lors d'une allocution à Matignon, la "volonté" de plusieurs forces politiques d'avoir un budget "avant le 31 décembre", "une convergence évidente qui éloigne les perspectives de dissolution" de l'Assemblée nationale. Il n'a pas abordé la question cruciale d'une éventuelle suspension de la très contestée réforme des retraites de 2023, évoquée mardi soir par Elisabeth Borne, ministre de l'Education démissionnaire.

Après avoir consulté mardi notamment la droite et le centre, le Premier ministre démissionnaire s'est exprimé mercredi depuis Matignon avant de recevoir les responsables socialistes, les écologistes et les communistes. L'objectif sera de "voir quelles sont les concessions que [les formations de gauche] demandent aux autres formations politiques pour garantir une stabilité, quelles sont les concessions qu'elles sont prêtes à faire aussi", a détaillé Sébastien Lecornu. Il présentera ensuite à Emmanuel Macron "les solutions qui sont sur la table" et s'exprimera au "20 Heures" de France 2.

L'ex-ministre des Armées a aussi relevé que "la cible de déficit public doit être tenue (...) entre 4,7% et 5%" du PIB dans le budget 2026, et plus nécessairement à 4,7%. A part le budget, il a souligné qu'il y avait un autre "sujet de préoccupation majeur" à régler, la Nouvelle-Calédonie. La crise politique perturbe le calendrier acté dans la foulée des négociations de Bougival, signé en juillet entre les non-indépendantistes, l'Etat et les indépendantistes.

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