Nouveau Premier ministre : Agnès Pannier-Runacher soutient la candidature Bernard Cazeneuve qui "serait une rupture" avec "le macronisme"
La ministre démissionnaire de la Transition écologique était l'invité du "8h30 franceinfo". Elle a assuré qu'elle ne sera "pas candidate au prochain gouvernement".
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Bernard Cazeneuve à Matignon, ce "serait une rupture avec le président de la République et avec huit années de macronisme", affirme ce vendredi sur franceinfo Agnès Pannier-Runacher, ministre démissionnaire de la Transition écologique.
Alors que le nom du nouveau Premier ministre doit être révélé ce vendredi, l'ancienne ministre a évoqué plusieurs noms "de personnalités emblématiques" de la politique française : "Je pense à Jean-Louis Borloo, je pense à Bernard Cazeneuve". "Il me semble que ni Les Républicains, ni le Bloc central, ni le Parti socialiste par exemple, ni les Liot, ne censureraient un Bernard Cazeneuve", a-t-elle ajouté.
"Tendre la main réellement à gauche"
Selon l'ancienne ministre, "il faut une rupture en tendant la main réellement à gauche", estimant que le nouveau Premier ministre "doit être une personnalité qui n'est pas du camp macroniste". Une déclaration qui intervient alors qu'Emmanuel Macron a invité ce vendredi tous les chefs de parti hors RN et LFI à l'Élysée.
"À un moment, il faut entendre ce que les Français nous disent", dit-elle, incitant Emmanuel Macron à ce geste de rupture. "Je ne comprendrais pas qu'il y ait une 'renomination' d'un Premier ministre macroniste" après la démission de Sébastien Lecornu lundi "dans un contexte de crise politique".
Agnès Pannier-Runacher a également cité les noms de "Anne-Marie Idrac, Laurence Tubiana" pour le poste de Matignon, regrettant le peu de place accordée aux femmes dans les noms qui circulent.
En revanche, quel que soit le nom du nouveau Premier ministre, Agnès Pannier-Runacher ne sera plus ministre : "Je ne suis pas candidate au prochain gouvernement", affirme-t-elle. Elle se consacrera à son mandat de députée Renaissance du Pas-de-Calais.
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