Démission de Sébastien Lecornu : Emmanuel Macron sous pression
Emmanuel Macron renommera-t-il Sébastien Lecornu, ou fera-t-il appel à un Premier ministre de gauche ? Alors que tous les regards sont tournés vers lui, dans la soirée du lundi 6 octobre, le président reste silencieux.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
Les derniers rebondissements de la journée du lundi 6 octobre ? La mission donnée à Sébastien Lecornu par le chef de l'État ne change rien : les partis politiques maintiennent la pression. "Il faut arrêter le concours Lépine de la proposition la plus grotesque", estime le président du Rassemblement national, Jordan Bardella. "Tout cela n'a aucun sens. Sébastien Lecornu n'est plus premier ministre. C'est donc au président de la République de s'exprimer", commente Geoffroy Didier, le vice-président des Républicains. "C'est dramatique qu'il faille les psychodrames qu'on vient de vivre ces 24 dernières heures pour faire ce qui s'impose dans une situation de majorité relative, à savoir discuter et construire le compromis", déplore de son côté Jérôme Guedj, député PS de l’Essonne.
"Soit la démission, soit la dissolution" pour Marine Le Pen
Toute la journée, les attaques se sont concentrées sur le chef de l'État. "Dissolution", "démission", "destitution", "cohabitation", autant de flèches contre lui. Dans un message vidéo diffusé dans la soirée, Marine Le Pen lance une sorte d'ultimatum au chef de l'État : "En ces heures, le chef de l'État dispose de deux voies possibles : soit la démission, soit la dissolution."
Une dissolution serait possible. La Constitution l'autorise, car il s'est écoulé plus d'un an depuis celle de 2024. Jean-Luc Mélenchon va plus loin que Marine Le Pen : si le président ne part pas de lui-même, il réclame sa destitution. "Il est l'origine du chaos. Ce que nous voyons appelle notre demande de sa démission ou de son départ par un vote des assemblées", estime le chef de file de la France Insoumise.
La gauche veut accéder à Matignon
À gauche, d'autres souhaitent, eux, accéder à Matignon. Socialistes et écologistes plaident pour une cohabitation. "Nous n'appelons ni à la dissolution, ni au départ du chef de l'État. Nous demandons aujourd'hui au président de la République la nomination d'un ou d'une première ministre issue de la gauche et des écologistes", a déclaré Pierre Jouvet, le secrétaire général du PS. Face à la crise politique, chaque camp veut imposer sa solution.
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