Vote de confiance : "Quelle que soit la réponse, on va devoir poser sur la table la question de notre modèle de financement", pointe Aurore Bergé, ministre chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes
Jeudi 28 août, c'est au tour d'Aurore Bergé, la ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, de répondre aux questions de Cyril Adriaens-Allemand dans les "4 Vérités" sur le dilemme du camp présidentiel à l'approche du vote de confiance du 8 septembre.
En pleine période d'incertitude depuis l'annonce d'un vote de confiance le 8 septembre à l'Assemblée qui pourrait faire tomber le gouvernement, François Bayrou s'entretiendra avec les chefs de partis dès lundi prochain, tandis que l'opposition a dans sa grande majorité exprimée son refus de voter la confiance et de le maintenir à Matignon. Certains, dont Marine Le Pen, affirment que le Premier ministre n'a pas répondu à leurs requêtes pour discuter cet été. Ce dernier a assuré que les oppositions n'étaient pas joignables. "Je ne veux pas rentrer dans la polémique, je pense qu'on est tous d'accord pour revenir autour de la table", réagit la ministre Aurore Bergé, invitée des "4V" ce jeudi 28 août.
"Des points de nuance" chez Renaissance avec le budget 2026
Pour Aurore Bergé, "ce qui est essentiel, c'est qu'on puisse, aujourd'hui et maintenant, se dire 'est-ce que ce débat existe ?'". La ministre insiste sur l'importance de s'aligner "sur le constat" : "On arrive même plus à se mettre d'accord sur la réalité des faits, des chiffres", déplore-t-elle. "J'espère que tout le monde sera autour de la table et que personne ne boycottera le fait qu'on arrive, déjà, à se parler dans la même pièce", poursuit Aurore Bergé, qui admet chez Renaissance "des points de nuance, de différence par rapport au plan" de François Bayrou pour 2026. "Mais quelle que soit la réponse apportée le 8 septembre, les questions vont rester, elles seront encore là dans les mois qui viennent sur ce budget, et sur les autres... C'est quelque chose de plus large qu'il va falloir repenser, on va devoir poser la question de notre modèle de financement", pointe-t-elle encore.
Quant à l'après 8 septembre, Aurore Bergé n'en est pas à se projeter : "J'attends le 8, et je ne considère pas par principe que c'est perdu, sinon je ferais autre chose (...), je pense qu'on peut convaincre les Français", assure la ministre.
Retrouvez l'intégralité de l’interview dans la vidéo ci-dessus.
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