infographies

Chute du gouvernement de François Bayrou : découvrez si votre député a voté pour ou contre la confiance

Le Premier ministre n'est pas parvenu à obtenir lundi la confiance d'une majorité d'élus à l'Assemblée nationale. Franceinfo passe en revue le détail des votes.


Mathieu Lehot-Couette, Valentin Pigeau

Publié

Comme c'était attendu depuis deux semaines, François Bayrou et son gouvernement n'ont pas obtenu la confiance de l'Assemblée nationale, lundi 8 septembre, au terme d'un vote historique qui contraint le Premier ministre à la démission. Avec 364 votes contre et seulement 194 pour, le chef du gouvernement, en poste depuis mi-décembre, a été désavoué par une large majorité des députés. Ce scrutin était organisé à son initiative, en application de l'article 49.1 de la Constitution. Le maire de Pau est le premier chef de gouvernement de la Ve République contraint à la démission via ce mécanisme.

Comment le député de votre circonscription a-t-il voté ? Utilisez notre moteur de recherche ci-dessous pour le découvrir.

La répartition des votes par groupes parlementaires montre sans surprise un rejet massif des oppositions. A gauche, les députés insoumis, écologistes, communistes et socialistes ont voté d'un seul bloc contre le Premier ministre. De même dans les rangs du Rassemblement national et de leurs alliés de l'Union des droites pour la République (le groupe UDR d'Eric Ciotti) qui ont tous voté contre la confiance au gouvernement.

Au sein des groupes de l'alliance gouvernementale, le Premier ministre a pu compter sur les soutiens des députés centristes du parti présidentiel (Ensemble pour la République), des Démocrates (MoDem) ainsi que d'Horizons. Le groupe Droite républicaine, qui rassemble les élus du parti Les Républicains, s'est montré en revanche plus partagé. Sur 49 députés, 27 ont voté la confiance, 13 ont voté contre et neuf se sont abstenus, comme vous pouvez le voir avec le détail des votes ci-dessous.

Après ce résultat historique et sans appel, le gouvernement de François Bayrou est donc contraint de démissionner, 269 jours seulement après sa prise de fonction et à peine plus de neuf mois après le renversement de Michel Barnier. Tous les regards sont désormais tournés vers Emmanuel Macron, de nouveau à la recherche d'un Premier ministre, le troisième depuis qu'aucune majorité ne s'est dégagée à l'Assemblée nationale après la dissolution et les élections législatives anticipées, à l'été 2024.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.