Le gouvernement de Michel Barnier est renversé après l'adoption d'une motion de censure à l'Assemblée nationale
Ce vote, inédit depuis 1962, contraint le Premier ministre à la démission et plonge le pays dans une incertitude politique et budgétaire.
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Fin de partie pour Michel Barnier. L'Assemblée nationale a adopté, mercredi 4 décembre, la motion de censure déposée par le Nouveau Front populaire (NFP). Le texte a été voté par 331 députés, soit 43 de plus que la majorité absolue de 288 voix qui était requise pour son adoption. Ce vote contraint le Premier ministre à la démission.
La motion de censure avait été déposée à la suite du déclenchement de l'article 49.3 de la Constitution par Michel Barnier, lundi, pour faire adopter sans vote le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Une deuxième motion avait été déposée par le Rassemblement national, mais elle devient sans objet du fait de l'adoption de la première.
Un saut dans l'inconnu
Cette situation politique est inédite depuis plus de soixante ans. Avant le vote de mercredi, une seule motion de censure avait été adoptée, en octobre 1962. Celle-ci avait entraîné la démission du gouvernement de Georges Pompidou. A l'époque, le général de Gaulle avait immédiatement réagi en prononçant la dissolution de l'Assemblée nationale. Mais aujourd'hui, Emmanuel Macron ne peut pas faire de même. La Constitution lui interdit de dissoudre avant l'expiration d'un délai d'un an après les élections législatives.
Avant le vote, Emmanuel Macron avait dit ne "pas croire au vote de la censure", pointant un "cynisme insoutenable" du RN s'il joignait ses voix à celles du NFP. Michel Barnier avait, lui, souligné, sur TF1 et France 2, que chaque député avait "une part de responsabilité", espérant que prévale "l'intérêt supérieur du pays". Les députés en ont décidé autrement en renversant le gouvernement, à peine trois mois après l'arrivée à Matignon de Michel Barnier.
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