Vote de confiance : Emmanuel Macron demande aux chefs de partis de la coalition gouvernementale de travailler avec le PS, mais pas LFI ni le RN
Le président a réuni lors d'un déjeuner à l'Elysée, mardi, le Premier ministre et les chefs des partis alliés, alors que le gouvernement de François Bayrou pourrait tomber la semaine prochaine.
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Le président de la République a demandé mardi 2 septembre aux chefs des partis de la coalition gouvernementale de travailler avec les députés socialistes et Liot, avant le vote de confiance au gouvernement lundi 8 septembre, a appris mardi le service politique de franceinfo. Emmanuel Macron exclut en revanche des négociations avec La France insoumise et le Rassemblement national. Bruno Retailleau, de son côté, exclut de participer à une coalition élargie jusqu'au Parti socialiste. "Ce sera sans nous", a-t-il dit, selon les informations de France Inter.
Le chef de l'Etat a réuni à l'Elysée François Bayrou et les chefs des partis de la coalition gouvernementale : Gabriel Attal (Renaissance), Édouard Philippe (Horizons) et le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau (LR). Il a appelé ses alliés à leur "devoir de responsabilité et stabilité", alors que François Bayrou pourrait tomber dès la semaine prochaine. Emmanuel Macron a demandé aux chefs de parti "de se serrer les coudes" et de "montrer l'exemple", en soutenant le Premier ministre.
Le président profite finalement de cet épisode pour revenir dans le jeu politique. Et son rôle s'annonce primordial dans le choix, malgré tout déjà en cours de réflexion, d'un nouveau Premier ministre. L'après-Bayrou est déjà dans toutes les têtes. D'habitude, Emmanuel Macron aime prendre son temps, mais pourra-t-il le faire si François Bayrou est renversé ?
Rien n'indique que de potentiels remplaçants aient été évoqués lors de ce déjeuner, mais en coulisse, la campagne a bel et bien commencé et des noms circulent. Les classiques Gérald Darmanin, Catherine Vautrin, Sébastien Lecornu, ou encore le ministre de l'économie Eric Lombard... La semaine dernière, un des plus proches conseillers du président estimait auprès de franceinfo que se concentrer sur la suite des évenements était "une maladie létale pour la démocratie". Emmanuel Macron préfère tout tenter, au risque de tomber dans le déni.
Emmanuel Macron n'envisage ni dissolution, ni démission
En cas de chute d'un deuxième gouvernement en neuf mois, Emmanuel Macron sortirait encore affaibli de la séquence. La dissolution est déjà envisagée par certains, mais le président a demandé à ses alliés de se positionner contre cette perspective, après le vote du 8 septembre. Un tacle à peine dissimulé à son ancien Premier ministre, Edouard Philippe, qui la juge "inéluctable". "Elle ne résoudrait rien, et laisserait la même France ingouvernable", enrage un ministre auprès de franceinfo.
Autre option : la démission d'Emmanuel Macron. Les appels en ce sens se multiplient, de la France insoumise au Rassemblement national. Même à droite, certains comme Jean-François Copé et David Lisnard lui demandent de programmer son départ après les eléctions municipales. Mais le président n'a pas évoqué cette hypothèse lors de ce déjeuner.
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