Le « Name and Shame », nouvelle arme favorite d’Emmanuel Macron ?
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Dispositif anglo-saxon, le « Name and Shame » est devenu une arme politique pour de nombreuses personnalités politiques françaises, dont le président de la République. Explications.
D’origine anglo-saxonne, cette pratique du « Name and Shame » que l’on peut traduire par « nommer et couvrir de honte » consiste à dénoncer publiquement une personne, une entreprise, une institution pour ses mauvais agissements.
En Grande-Bretagne, la pratique est devenue commune et considérée comme « d’intérêt public » par certains Anglais. Déjà en 2009, le scandale des notes de frais du Parlement de Westminster avait poussé à la démission plusieurs parlementaires britanniques. En France aussi, des personnalités politiques utilisent le « Name and Shame » comme véritable arme politique.
Une solution pour régler les inégalités entre les femmes et les hommes
Emmanuel Macron y avait eu recours pour régler la question des délais de paiement des PME ou celui du terrorisme sur Internet, lors de son discours à l’ONU le 21 septembre dernier : « On doit valoriser les opérateurs qui décident de jouer le jeu et en creux, dénoncer les opérateurs qui décident de ne pas jouer le jeu. » C’était également l’une des mesures évoquées pour réduire les discriminations au travail : « [il faut] avoir une politique assumée justement pour rendre publiques et stigmatiser les entreprises qui pratiquent ainsi. », avait-il déclaré lors son discours sur la politique de la ville le 15 novembre.
Et il n’est pas le seul à faire usage de ce dispositif parmi la sphère politique française. Marlène Schiappa, secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, utilise aussi le « Name and Shame » comme solution pour régler les inégalités entre les sexes. Conformément au programme du président de la République, Marlène Schiappa a décidé de rendre publics les noms des entreprises « qui ont refusé de venir prendre part au rattrapage sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. » Parmi celles-ci, elle cite « Startorius Stedim Biotech et Maurel & Prom ».
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