Manuel Bompard dénonce "l’écho pathétique" autour de la vidéo virale d'Emmanuel et Brigitte Macron et appelle à respecter la vie privée "des responsables politiques"

Le coordinateur national de La France insoumise reconnaît que l'Elysée, qui a d'abord dénoncé une fausse vidéo, n'a pas eu "la réaction parfaite pour éviter ensuite des interprétations".

franceinfo

Radio France

Publié le 27/05/2025 10:20

Temps de lecture : 2min

Le coordinateur national de La France insoumise, Manuel Bompard, mardi 27 mai, sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

La vidéo a fait le tour du monde. Un geste brusque de Brigitte Macron en direction du visage de son mari à la sortie de l'avion, à leur arrivée au Vietnam dimanche soir. Interrogé au sujet de la polémique qui a suivi la diffusion de cette vidéo, sur franceinfo, mardi 27 mai, Manuel Bompard, député des Bouches-du-Rhône et coordinateur national de La France insoumise, a vivement critiqué "l'écho assez pathétique" qui a été fait à cette affaire. "Je pense que ce qui est de l'ordre de la vie privée du président de la République regarde le président de la République et j'aimerais bien que cette règle s'applique pour l'ensemble des responsables politiques", a-t-il déclaré.

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La diffusion de cette vidéo a alimenté de nombreux commentaires et spéculations sur les réseaux sociaux et dans certains médias. Face à l’emballement médiatique, Manuel Bompard a également pointé la gestion de la polémique par l’exécutif : "On ne peut pas dire que l'Élysée ait eu la réaction parfaite pour éviter ensuite des interprétations". L'Élysée a d’abord évoqué une fausse vidéo pour convenir, par la suite, que c’était une "chamaillerie" – version reprise par le président de la République lui-même un peu plus tard.

Le coordinateur de LFI a appelé à ne pas instrumentaliser la vie privée dans le débat public. "Qu'on n'aille pas faire intervenir dans le débat politique des aspects qui relèvent de la vie privée du président de la République. J'ai suffisamment de reproches à faire au président de la République dans sa politique" pour "ne pas avoir besoin d'invoquer cette vidéo", a souligné Manuel Bompard.