Crise politique : Bruno Retailleau, patron des Républicains, affirme que le "socle commun", formé par le centre et la droite, est "mort"

Lors de la réunion avec les chefs de partis à l'Elysée, vendredi, le ministre de l'Intérieur démissionnaire a tourné la page de la coalition gouvernementale qui a vu le jour en septembre 2024.

Article rédigé par franceinfo
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Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur démissionnaire, à l'Elysée, à Paris, le 10 octobre 2025. (LUDOVIC MARIN / AFP)
Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur démissionnaire, à l'Elysée, à Paris, le 10 octobre 2025. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Un chapitre se referme dans le second quinquennat d'Emmanuel Macron. Bruno Retailleau a estimé que le "socle commun" du centre et de la droite était désormais "mort". Le patron des Républicains l'a déclaré au cours de la réunion organisée par le chef de l'Etat à l'Elysée, vendredi 10 octobre, avec les chefs des partis et les présidents de groupes parlementaires hors RN et LFI. L'équipe du président a confirmé que le ministre de l'Intérieur démissionnaire avait bien prononcé ces propos, tout comme l'entourage du Vendéen, auprès de franceinfo. 

Le patron des Républicains a aussi affirmé que si son parti devait revenir autour de la table des négociations dans la formation d'un gouvernement, "ça ne serait pas sur la base du 'socle commun' mais sur une nouvelle plateforme programmatique". Par ailleurs, si le gouvernement est dirigé par une personnalité macroniste ou de gauche, "LR n'y va pas", a confirmé l'entourage de Bruno Retailleau à franceinfo.

Il existe "toujours un 'socle commun' de députés prêts à travailler ensemble sur le budget, supérieur à celui de la gauche", a constaté Emmanuel Macron de la réunion, a appris franceinfo auprès de participants du groupe Ensemble pour la République. Selon ces sources, le président de la République a également demandé à chacun de se positionner sur trois points : la dissolution, le "socle commun" et les compromis que chacun était prêt à faire.

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