Fusillade à Nice : trois nouvelles personnes mises en examen
Une fusillade dans le quartier prioritaire des Moulins à Nice a fait deux morts et cinq blessés le 3 octobre. Le parquet de Marseille a ouvert une enquête notamment pour "assassinats" et "tentative d’assassinats en bande organisée".
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Trois nouveaux suspects ont été interpellés ces derniers jours puis mis en examen mardi 21 octobre, après la fusillade qui a fait deux morts et cinq blessés vendredi 3 octobre à Nice, indique le parquet de Marseille dans un communiqué mercredi 22 octobre. Au total, cinq personnes sont donc poursuivies dans cette affaire. Les deux premières avaient été interpellées et écrouées le 8 octobre.
Les trois nouveaux suspects ont entre 18 et 23 ans et sont originaires du Gard, selon le procureur de la République de Marseille, Nicolas Bessonne. Les deux premiers ont été mis en examen pour "assassinats en bande organisée", "tentatives d’assassinat en bande organisée", "participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un crime aggravé par la commission en bande organisée", "recel et destruction par moyens dangereux en bande organisée". Ils ont été placés en détention provisoire.
L'arme du crime pas encore retrouvée
L'un de ces suspects est soupçonné par les enquêteurs d'être le tireur, a appris France Inter auprès d'une source proche de l'enquête. Il était connu des services de police et recherché par la brigade de recherche et d'intervention (BRI) de Marseille pour une autre affaire. Quant au troisième suspect, il a été mis en examen pour "association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un crime aggravé par la commission en bande organisée". Il a été placé sous contrôle judiciaire. Tout le commando n'a pas été interpellé, précise une autre source proche de l'enquête à France Inter. D'autres recherches sont en cours.
Vendredi 3 octobre, dans le quartier prioritaire des Moulins, une fusillade a fait deux morts et cinq blessés. Au lendemain de cette fusillade, l'État a dépêché sur place une soixantaine de CRS. Le mercredi d'après, le 8 octobre, 500 personnes se sont rassemblées dans le centre de Nice pour rendre hommage aux victimes. Deux suspects ont déjà été mis en examen et placés en détention provisoire. Il s'agit d'un homme et d'une femme proches de l'un des membres présumés du commando, avec des profils de logisticien, précise France Inter. L'arme du crime, de type kalachnikov, n'a pas été retrouvée lors des perquisitions, selon les informations récoltées par France Inter auprès d'une source proche du dossier.
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