Menaces de mort contre Nathalie Loiseau : "Je vais porter plainte, je ne laisserai aucune de ces menaces sans réaction", déclare l'eurodéputée
Nathalie Loiseau a reçu des menaces de mort après avoir refusé une minute de silence au Parlement européen en hommage à l'influenceur américain assassiné, Charlie Kirk.
"Je vais porter plainte et je ne laisserai aucune de ces menaces sans réaction", déclare mercredi 1er octobre sur franceinfo l'eurodéputée Renew Nathalie Loiseau. "Le préfet de police est informé", ajoute-t-elle. Elle a reçu plusieurs menaces de mort, notamment via les réseaux sociaux, après avoir refusé la minute de silence en hommage à Charlie Kirk, réclamée jeudi dernier par l'extrême-droite au Parlement européen.
L'influenceur américain d'extrême droite a été tué d'une balle dans le cou le 10 septembre dernier. Nathalie Loiseau a reconnu que cet assassinat était "un crime odieux" et que Charlie Kirk était "une victime", mais elle a toutefois refusé la minute de silence, dénonçant une "trumpisation de notre vie politique".
"J'étais la seule sur 720"
Face aux menaces, l'eurodéputée l'affirme, elle n'a pas peur : "C'est fait pour intimider". Elle se sent soutenue par son parti, par ses collègues. Mais elle reste sidérée par ce moment : "Au Parlement européen, quand je me suis opposée à cette minute de silence, je pensais que je serais une voix parmi 50. J'étais la seule sur 720."
Certains l'ont ensuite saluée pour son courage, elle s'en indigne : "Si c'est du courage, alors, dans quel monde vivons-nous ? Si certains préfèrent ne rien dire et rester planqués dans leur coin, mais dans quel monde vivons-nous ? C'est pas pour ça qu'on a été élu", lance-t-elle à l'attention de "ceux qui ne se sont pas exprimés".
"Il n'y a pas que le bruit des votes qui me fait peur, c'est plutôt le silence des pantoufles."
Nathalie Loiseau, eurodéputéeà franceinfo
"J'ai fait l'objet de tout un tas d'intimidation", poursuit-elle. Elle mentionne notamment la fois où, en voyage au Kosovo, sa chambre d'hôtel a été détruite, "démolie" en son absence. "C'est ce qu'on appelle quand même une tentative d'intimidation. Je suis toujours là, je vais bien", sourit-elle".
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