En Russie, le procès de l'attentat du Crocus City Hall, qui avait fait 149 morts, s'est ouvert à Moscou

En mars 2024, des hommes armés avaient ouvert le feu dans cette salle de concert située à la périphérie de la capitale russe, dans une attaque revendiquée par le groupe Etat islamique.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
La devanture du Crocus City Hall, à Moscou (Russie), le 22 mars 2025. (AFP)
La devanture du Crocus City Hall, à Moscou (Russie), le 22 mars 2025. (AFP)

Il s'agit de juger les responsables d'une des pires attaques dans l'histoire récente de la Russie. Lundi 4 août, le procès de 19 personnes, suspectées d'être les auteurs ou des complices de l'attentat du Crocus City Hall de Moscou, qui avait fait 149 morts et 609 blessés, s'est ouvert dans un tribunal militaire de la capitale russe. Parmi elles figurent quatre personnes originaires du Tadjikistan, une ex-république soviétique d'Asie centrale, qui sont suspectées d'être les auteurs de l'attentat.

Le 22 mars 2024, des hommes armés avaient ouvert le feu dans cette salle de concert située à la périphérie de la capitale russe avant d'y mettre le feu. L'attentat avait été revendiqué par l'organisation jihadiste Etat islamique (EI), reconnue comme "terroriste" en Russie. Il avait provoqué une onde de choc dans le pays, en plein conflit armé avec l'Ukraine. Les autorités russes avaient dans un premier temps assuré y voir également la main de Kiev qui a toujours démenti catégoriquement toute implication. Fin mars, le Comité d'enquête russe avait conclu que l'attaque avait été "planifiée et organisée par les services secrets d'un Etat inamical", sans préciser de quel Etat il s'agissait.

Juste avant que la salle d'audience soit évacuée pour le huis clos, une journaliste de l'AFP a vu certains des accusés dans la cage en verre réservée aux prévenus, les mains menottées dans le dos. Près de 30 rescapés étaient aussi présents au tribunal. Les trois premières journées d'audience sont programmées lundi, mardi et jeudi.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.