Benyamin Nétanyahou propose un retrait "progressif" de l'armée israélienne du Liban si le Hezbollah est désarmé

Le gouvernement libanais a chargé en août son armée d'élaborer un plan pour désarmer le Hezbollah d'ici la fin de l'année. Mais la formation pro-iranienne se dit prête à "livrer bataille" pour s'opposer à ce projet.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, lors d'un discours à Jérusalem, le 13 août 2025. (TOSHIYUKI FUKUSHIMA / YOMIURI / AFP)
Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, lors d'un discours à Jérusalem, le 13 août 2025. (TOSHIYUKI FUKUSHIMA / YOMIURI / AFP)

Le Premier ministre israélien se dit prêt, lundi 25 août, à une "réduction progressive" de la présence de l'armée israélienne au Liban, si Beyrouth concrétise son plan de désarmer le Hezbollah pro-iranien. "Israël est prêt à soutenir le Liban" en ce sens et "à travailler ensemble pour un avenir plus sûr et plus stable", a déclaré Benyamin Nétanyahou, dans un communiqué. Le dirigeant "reconnaît la mesure importante prise par le gouvernement libanais".

Un accord de cessez-le-feu, conclu sous médiation américaine le 27 novembre, a mis fin à un an de conflit entre Israël et le Hezbollah, dont deux mois de guerre ouverte. Il prévoit que seules l'armée libanaise et la force de paix de l'ONU soient déployées dans le sud du pays, à la frontière avec Israël, excluant ainsi la présence à la fois du Hezbollah et de l'armée israélienne.

L'Etat hébreu a depuis continué à frapper le Liban et maintient des forces dans cinq positions du sud du Liban, présentées par Benyamin Nétanyahou comme stratégiques. Le gouvernement libanais, lui, a chargé en août son armée d'élaborer un plan pour désarmer le Hezbollah d'ici la fin de l'année. La formation pro-iranienne se dit prête à "livrer bataille" pour s'opposer à ce projet.

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