Guerre au Proche-Orient : l'armée israélienne a annoncé avoir tué le chef de la sécurité intérieure du Hamas à Gaza

Une autre frappe séparée a tué Ismaïl Abdelal, considéré comme "responsable de la plupart des opérations de contrebande d'armes du Jihad islamique", groupe allié au Hamas à Gaza, a ajouté la même source jeudi.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Après des bombardements, des Palestiniens se sont déplacés pour installer un campement dans une décharge du quartier de Yarmouk, à Gaza, le 20 mars 2025. (OMAR AL-QATTAA / AFP)
Après des bombardements, des Palestiniens se sont déplacés pour installer un campement dans une décharge du quartier de Yarmouk, à Gaza, le 20 mars 2025. (OMAR AL-QATTAA / AFP)

L'armée israélienne a annoncé, jeudi 20 mars, avoir tué le chef de la sécurité intérieure du Hamas, lors d'une frappe aérienne dans la bande de Gaza. "Ces derniers jours, l'armée israélienne et le Shin Bet [sécurité intérieure] ont mené une frappe et éliminé le terroriste Rachid Jahjouh, le chef du Service de la sécurité générale du Hamas", a précisé sur X le porte-parole arabophone de l'armée, Avichay Adraee, ajoutant que Rachid Jahjouh avait succédé à Sami Odeh, tué en juillet 2024. Ce porte-parole avait, par ailleurs, appelé, quelques instants plus tôt, les habitants d'une zone du sud de la bande de Gaza à évacuer avant une frappe aérienne. 

Selon le Centre genevois pour la gouvernance du secteur de la sécurité, le service de la sécurité intérieure du Hamas est notamment chargé de lutter contre l'espionnage au profit d'Israël et de collecter des renseignements pour la direction politique. Une autre frappe séparée a tué Ismaïl Abdelal, considéré comme "responsable de la plupart des opérations de contrebande d'armes du Jihad islamique", groupe allié au Hamas à Gaza, a détaillé l'armée.

Le Hamas avait annoncé mardi la mort du chef de son gouvernement à Gaza, Essam al-Dalis, dans les violentes frappes aériennes nocturnes lancées par Israël sur le territoire palestinien. Il s'agissait d'un membre du bureau politique du mouvement islamiste palestinien. Ce dernier avait diffusé un "communiqué de condoléances" dans lequel apparaissaient aussi les noms du général Mahmoud Abou Watfa, à la tête du ministère de l'Intérieur, et du général Bahjat Abou Sultan, directeur général des services de la sécurité intérieure.

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