Discours de Benyamin Nétanyahou à l'ONU : "Nous n'en avons pas fini avec le Hamas", prévient le Premier ministre israélien

Le dirigeant israélien s'en est également pris aux Etats, dont la France, qui ont décidé de reconnaître la Palestine.

Article rédigé par franceinfo
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Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, le 26 septembre 2025 à New York (Etats-Unis). (CHARLY TRIBALLEAU / AFP)
Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, le 26 septembre 2025 à New York (Etats-Unis). (CHARLY TRIBALLEAU / AFP)

Un discours d'environ quarante-cinq minutes, dans une ambiance électrique. Au moment de prendre la parole à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies, vendredi 26 septembre, des dizaines de diplomates présents ont quitté la salle, tandis que s'élevaient des applaudissements et des cris.

Sans surprise, le dirigeant israélien a commencé son discours en s'en prenant à son ennemi historique, la République islamique d'Iran. "L'Iran est en train de développer un programme massif d'armes nucléaires", a commencé Benyamin Nétanyahou, dénonçant un programme "d'envergure", en brandissant une carte de la région.

"Les Palestiniens veulent une Palestine au lieu d'Israël"

Il a dirigé ses vindictes vers un autre ennemi : le Hamas. "Nous n'en avons pas terminé. Les vestiges du Hamas demeurent dans la ville de Gaza", a fustigé le chef du gouvernement israélien. "Ces monstres ont emmené 250 personnes, 250 otages. Des survivants de l'Holocauste, des grands-mères et des petits enfants. Qui fait ça ? Le Hamas", a-t-il déclaré, affirmant avoir entouré Gaza "de hauts parleurs reliés à ce micro dans l'espoir que nos otages entendent ce message" et appelant, dans le même temps, à libérer les otages.

Benyamin Nétanyahou a vivement critiqué les pays ayant reconnu l'Etat de Palestine, dont la France. "Lorsque les terroristes les plus sauvages qui soient, saluent vos décisions, vous n'avez pas fait quelque chose de juste, vous avez fait quelque chose de mal", a déclaré le dirigeant israélien. "Votre décision honteuse va encourager le terrorisme contre les juifs", a-t-il dénoncé, fustigeant la solution à deux Etats : "Il y a un problème : les Palestiniens ne croient pas en cette solution. Ils veulent un Etat de Palestine au lieu d'un Etat d'Israël." 

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