Emmanuel Macron estime que l'Otan doit "monter d'un cran" en cas de "nouvelles provocations russes", mais sans abattre d'avion

Mardi, l'Alliance atlantique a averti Moscou que l'"escalade" devait cesser et assuré qu'elle était prête à se défendre, par tous les moyens.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le président de la République, Emmanuel Macron, le 22 septembre 2025 à l'ONU, à New York (Etats-Unis). (CELAL GUNES / ANADOLU / AFP)
Le président de la République, Emmanuel Macron, le 22 septembre 2025 à l'ONU, à New York (Etats-Unis). (CELAL GUNES / ANADOLU / AFP)

"Si quelqu'un vous provoque à nouveau, vous devez réagir de manière un peu plus forte." Le président de la République, Emmanuel Macron, a affirmé que les pays de l'Otan devaient "monter d'un cran" leur riposte en cas de "nouvelles provocations" de la Russie, dans un entretien à la chaîne France 24 et à Radio France internationale, mercredi 24 septembre.

Néanmoins, face à ces "tests" de l'armée russe, "on ne va pas ouvrir le feu", a défendu le chef de l'Etat, contredisant sur ce point son homologue américain, Donald Trump. Pour Emmanuel Macron, l'Alliance atlantique a eu à ce stade une réaction collective "proportionnée", après plusieurs incursions de drones et avions russes dans son espace aérien. "Il importe de montrer qu'on sait tout à la fois protéger l'Ukraine parce qu'elle est aux avant-postes de notre sécurité collective, et continuer à protéger nos espaces aériens", a-t-il ajouté. 

Lundi, le Danemark a dû fermer l'aéroport de Copenhague après le survol de drones d'origine inconnue. Plus tôt ce mois-ci, la Pologne, la Roumanie et l'Estonie ont dénoncé la violation de leur espace aérien par des appareils russes. La Russie a à chaque fois démenti toute responsabilité, mais l'Otan a averti mardi Moscou que l'"escalade" devait cesser et assuré qu'elle était prête à se défendre, par tous les moyens. 

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