Assemblée générale, reconnaissance de la Palestine, Ukraine, climat... Ce qu'il faut savoir avant "la semaine de haut niveau" à l'ONU
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Ce rassemblement débute lundi au siège des Nations unies à New York, pour une durée de sept jours. Il devrait aboutir sur des engagements dans des domaines clés comme la réduction des émissions de carbone.
Un rendez-vous incontournable de la diplomatie internationale. La "semaine de haut niveau" de la 80e Assemblée générale des Nations unies (AGNU), débute lundi 22 septembre au siège de l'organisation à New York, et doit s'achever le 29 septembre. Cette semaine sera marquée par plusieurs événements marquants, comme la reconnaissance de la Palestine par 10 pays, ou encore un sommet sur la crise climatique à travers le monde.
Dans un entretien, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a lancé un appel aux dirigeants mondiaux, estimant qu'une "crise mondiale" marquée par les conflits, le changement climatique, les inégalités et les risques technologiques exigeait une "coopération internationale". Voici les principaux événements attendus lors de cette semaine.
La reconnaissance de l'Etat palestinien par 10 pays
Une étape supplémentaire vers la solution "à deux Etats". Dix pays occidentaux, dont la France, doivent reconnaître l'Etat palestinien lundi, lors d'une conférence coprésidée par la France et l'Arabie saoudite. Outre la France, Andorre, l'Australie, la Belgique, le Canada, le Luxembourg, le Portugal, Malte, Saint-Marin et le Royaume-Uni doivent procéder à cette reconnaissance. Il s'agit de "la meilleure façon d'isoler le Hamas", avait déclaré Emmanuel Macron jeudi à la télévision israélienne, justifiant sa politique étrangère. Avant la France, 148 pays membres de l'ONU sur 193 avaient déjà reconnu la Palestine, dont la quasi-totalité des pays d'Afrique, d'Asie, d'Amérique latine, la Chine, l'Inde, le Brésil.
Deux mois après une première édition fin juillet, à laquelle avaient participé une centaine de délégations, la Conférence internationale pour le règlement pacifique de la question de la Palestine se déroulera lundi de 15 à 18 heures (de 21 heures à minuit, heure de Paris), selon le site des Nations unies. Emmanuel Macron doit prendre la parole dès le début de la rencontre afin d'annoncer la reconnaissance de l'Etat palestinien par la France, a fait savoir l'Elysée. Il devrait être le premier chef d'Etat à s'exprimer, suivis d'autres pays comme la Belgique, le Luxembourg, le Canada et l'Australie. Le Royaume-Uni ne sera pas représenté à New York.
Une réunion à haut niveau du Conseil de sécurité de l'ONU sur Gaza aura également lieu mardi à 17 heures, en marge de laquelle est prévue une manifestation de soutien devant le siège des Nations unies. Mi-septembre, l'Assemblée générale de l'ONU avait adopté une résolution pour un futur Etat palestinien excluant le Hamas et un cessez-le-feu à Gaza.
Le 80e anniversaire des Nations unies
Elle souffle ses 80 bougies cette année. "Il y a quatre-vingts ans, des cendres de la guerre, le monde a semé une graine d'espoir. Une Charte, une vision, une promesse : la paix est possible lorsque l'humanité est unie", avait déclaré le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, lors d'une assemblée plénière de l'organisation, le 26 juin. Créée au sortir de la Seconde Guerre mondiale par la charte de San Francisco, l'ONU visait à préserver les générations futures du fléau de la guerre, de garantir les droits humains, l'égalité entre les hommes et les femmes, entre les nations...
La journée de lundi débute avec une commémoration de cette création des Nations unies. Pendant cette réunion d'une heure, "des responsables de l'ONU et des chefs d'Etat et de gouvernement réfléchiront aux réalisations des huit dernières décennies et à la voie à suivre pour un système multilatéral plus inclusif et plus réactif", a annoncé l'organisation sur son site. "Les conflits se multiplient dans un contexte où les clivages géopolitiques ne permettent pas de les résoudre efficacement", déplorait Antonio Guterres mi-septembre, dénonçant "un sentiment d'impunité" de la part de certains pays.
Un sommet sur l'action climatique
L'objectif de limiter le réchauffement climatique à +1,5°C par rapport à l'ère préindustrielle est "sur le point de s'effondrer", a alerté vendredi le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. Le sommet sur le climat, qui aura lieu mercredi 24 septembre, "servira de plate-forme aux dirigeants pour présenter leurs nouvelles contributions déterminées au niveau national (CDN)", ont précisé les Nations unies sur leur site. Ces contributions correspondent aux engagements pris par les Etats dans la foulée de l'accord de Paris pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Il s'agit généralement d'objectifs pris à l'horizon 2030 et 2050.
Coprésidé par le chef d'Etat brésilien Lula, cet événement spécial de haut niveau sur l'action climatique doit accueillir 109 délégations nationales. Gouvernements, entreprises et acteurs de la société civile doivent échanger lors de "dialogues de solutions", portant notamment sur les "systèmes d'alerte précoce et la chaleur extrême", "l'adaptation au changement climatique", les émissions de méthane, la "décarbonation industrielle"... L'Elysée a assuré vouloir maintenir l'objectif de la neutralité carbone en 2050, prévu par l'accord de Paris.
Un échange entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump
A l'heure où les efforts diplomatiques pour mettre fin à l'invasion russe semblent dans l'impasse, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a affirmé à un groupe de journalistes, dont l'AFP, qu'il rencontrerait Donald Trump en marge du sommet de l'ONU. Le président américain a récemment multiplié les ultimatums, sous peine de sanctions, afin de pousser Vladimir Poutine à un compromis et abréger le conflit. Le président russe n'a toutefois pas plié, et son homologue américain n'a pas mis ses menaces à exécution.
Dans la nuit de vendredi à samedi, Moscou a envoyé une centaine de drones et missiles contre le pays. Côté russe, quatre personnes ont été tuées dans une attaque de drones ukrainiens dans la région russe de Samara (sud-ouest), ont déclaré samedi les autorités locales. Une réunion à haut niveau du Conseil de sécurité de l'ONU sur l'Ukraine aura lieu mardi 23 septembre.
Une rencontre sur la gouvernance de l'IA
Une réunion informelle de haut niveau, qui se tiendra jeudi 25 septembre de 15 à 18 heures (21 heures à minuit, heure de Paris), vise à lancer le "Dialogue mondial sur la gouvernance de l'intelligence artificielle" au sein des Nations unies. Le secrétaire général, Antonio Guterres, a averti mardi que, si les technologies de pointe telles que l'intelligence artificielle sont prometteuses, celles-ci pouvaient amplifier la polarisation et les discours de haine. La gouvernance doit donc "veiller à ce que l'action humaine soit préservée et qu'elle devienne une force du bien", a-t-il plaidé.
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