La déclaration choc de Benyamin Nétanyahou la tribune de l'ONU

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Article rédigé par franceinfo - F. Genauzeau, A. Filippi. Édité par l'agence 6Médias
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Lorsque Benyamin Nétanyahou a pris la parole à la tribune de l'Assemblée générale des Nations Unies vendredi, des sifflets l'accompagnent, avant que des dizaines de représentants de pays font le choix de quitter la salle. Durant ces 45 minutes de discours, le Premier ministre a notamment affirmer qu'"Israël doit finir le travail et le faire le plus vite possible".

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

D'abord des applaudissements mesurés, puis une bordée de sifflets. Alors que Benyamin Nétanyahou s'installe à la tribune des Nations unies, les représentants de dizaines de pays choisissent de quitter la salle. La scène est rare, elle illustre l'isolement croissant d'Israël. Le Premier ministre israélien rejette aussitôt les accusations de génocide et justifie la poursuite de la guerre à Gaza : "Israël doit finir le travail et le faire le plus vite possible".

Devant une assistance clairsemée, Benyamin Nétanyahou se lance ensuite, tel un animateur de télévision, dans ce qu'il appelle un quiz, destiné à rappeler que le terrorisme est un ennemi commun. Avant d'attaquer les pays qui, comme la France cette semaine, ont reconnu l'État de Palestine : "Votre décision scandaleuse encourage le terrorisme contre les Juifs et contre les citoyens innocents partout dans le monde. L'ombre de la honte vous suivra désormais".

Benyamin Netanyahou attendu lundi à la Maison-Blanche

À la frontière avec Gaza, son discours a été diffusé depuis ces camions chargés d'enceintes, avec l'espoir qu'ils soient entendus par les otages toujours retenus par le Hamas. Attendu lundi à la Maison-Blanche, Benyamin Nétanyahou trouvera face à lui un Donald Trump prêt à durcir le ton.

Le président américain a fait valider un plan de paix par les leaders de pays arabes et musulmans. Il espère convaincre les Israéliens d'accepter un cessez-le-feu en échange de la libération des derniers otages.

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