En Israël, la procureure générale interdit à Benyamin Nétanyahou de nommer un nouveau chef du Shin Bet, qui conteste cette décision

La Cour suprême a jugé mercredi que la décision prise en mars de limoger le chef de l'Agence de la sécurité intérieure israélienne, Ronen Bar, était "contraire à la loi".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'ancien chef de l'Agence de sécurité intérieure israélienne Shin Bet, Ronen Bar, à Jérusalem, le 13 mai 2024. (GIL COHEN-MAGEN / AFP)
L'ancien chef de l'Agence de sécurité intérieure israélienne Shin Bet, Ronen Bar, à Jérusalem, le 13 mai 2024. (GIL COHEN-MAGEN / AFP)

La crise politique en Israël se poursuit. Le Premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou, a réaffirmé, mercredi 21 mai au soir, sa détermination à piloter la nomination du prochain chef de l'Agence de la sécurité intérieure (Shin Bet) malgré une injonction contraire de la procureure générale de l'Etat dans la foulée d'un arrêt de la Cour suprême.

"Le gouvernement d'Israël, sous ma direction, va nommer le chef du Shin Bet", a déclaré le Premier ministre lors d'une conférence de presse à Jérusalem, alors que la saga politico-judiciaire créée par la décision du gouvernement de limoger en mars le chef de ce service, Ronen Bar, connaît un nouveau rebondissement.

La procureure générale de l'Etat d'Israël a interdit mercredi soir au Premier ministre de nommer en l'état un successeur à Ronen Bar. La Cour suprême a en effet jugé que la décision prise en mars était "contraire à la loi". La Cour "a statué que le Premier ministre a agi en situation de conflit d'intérêts" dans cette affaire, écrit la procureure Gali Baharav-Miara. "Par conséquent, il doit s'abstenir de toute action liée à la nomination d'un nouveau chef du Shin Bet jusqu'à l'élaboration de directives juridiques garantissant la régularité de la procédure", ajoute le texte diffusé par le bureau de Gali Baharav-Miara, également conseillère juridique du gouvernement.

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