Vidéo Immersion dans les rues de Téhéran, où la tension reste palpable après les attaques israéliennes contre l'Iran

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Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
Article rédigé par France 2 - M. de Chalvron, N. Azad, P. Miette. Édité par l'agence 6Medias
France Télévisions

La vie a repris son cours dans les rues de Téhéran après la guerre entre l'Iran et Israël. Une étudiante iranienne a accepté pour France Télévisions de commenter en caméra cachée le quotidien de la population dans les rues de la capitale.

Sépideh est une étudiante iranienne d'une vingtaine d'années. Pour France Télévisions, elle a accepté de filmer Téhéran, la capitale iranienne, après la guerre contre Israël. Il lui faut redoubler de précaution, car le régime a multiplié les barrages dans les rues. "Il y a quelques jours encore, dans la rue ici, il y avait des agents qui fouillaient les passants", raconte-t-elle, caméra à la main, expliquant qu'ils "fouillaient les sacs, les téléphones".

"Les contrôles sur le hijab ont un peu diminué"

Pendant les douze jours qu'a duré la guerre, Sépideh est restée cloîtrée chez elle. Elle découvre donc les destructions du centre-ville : "Ce bâtiment a été détruit pendant la guerre", explique-t-elle en filmant la façade. Pour le reste, la vie semble avoir repris son cours normal. Les rues sont bien remplies, et à bien y regarder, on voit beaucoup de femmes sans voile. Elles sont plus qu'avant la guerre à faire ce choix, assure Sépideh, qui elle aussi a décidé de ne pas le porter. "Aujourd'hui, les contrôles sur le hijab ont un peu diminué", constate-t-elle. Selon elle, "ce n'est pas parce que le régime a changé d'avis. En fait, ils savent que s'ils mettent trop de pression cela pourrait tout faire exploser à nouveau". "Ils ont peur que ça leur échappe, alors, pour l'instant, ils laissent un peu faire sur le voile", ajoute Sépideh.

Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

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