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La Grèce demande officiellement une nouvelle aide au FMI

Le courrier d'Euclide Tsakalotos apparaît surtout comme un geste de bonne volonté politique car l'aide du Fonds à la Grèce court encore jusqu'en 2016.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 24/07/2015 21:54 Mis à jour le 24/07/2015 21:54

Temps de lecture : 2min

Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras (à droite), et son ministre des Finances, Euclide Tsakalotos (à gauche), discutent lors d'une session au Parlement, le 25 juillet 2015 à Athènes.  (ALKIS KONSTANTINIDIS / REUTERS) — Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras (à droite), et son ministre des Finances, Euclide Tsakalotos (à gauche), discutent lors d'une session au Parlement, le 25 juillet 2015 à Athènes. (ALKIS KONSTANTINIDIS / REUTERS)

C'est un pas de plus dans les négociations pour un nouveau sauvetage de la Grèce. Le ministre des Finances grec, Euclide Tsakalotos, a officiellement demandé l'aide du Fonds monétaire international (FMI), dans une lettre rendue publique vendredi 24 juillet. Se pliant à une demande formulée le 13 juillet lors d'un sommet sous haute tension par les autres Etats de la zone euro, Euclide Tsakalotos écrit : "Nous voulons vous informer que nous demandons un nouveau crédit" au FMI.

Le gouvernement grec dominé par le parti de gauche radicale Syriza souhaitait se passer de tout nouveau plan d'aide du FMI, considéré comme un trop fervent partisan de la rigueur, mais avait dû faire marche arrière face à l'Allemagne notamment. Formellement, l'aide du Fonds à la Grèce court encore jusqu'au printemps 2016, et une nouvelle demande n'était pas nécessaire. Le courrier d'Euclide Tsakalotos, qui commence par "Chère directrice générale du FMI" , apparaît donc surtout comme un geste de bonne volonté politique.

Greece releases its letter to IMF #Greece pic.twitter.com/OWSTbwGKxj
— Derek Gatopoulos (@dgatopoulos) July 24, 2015

La "troïka" attendue à Athènes

La lettre est publiée alors que le processus de négociation d'un troisième plan d'aide semble patiner. Alors qu'Athènes a déjà validé plusieurs étapes, notamment deux votes sur des réformes qui ont coûté une partie de sa majorité parlementaire au Premier ministre Alexis Tsipras, le flou subsiste sur l'arrivée dans le pays de hauts fonctionnaires de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne et du FMI.

L'équipe chargée d'évaluer l'économie grecque et les réformes engagées est attendue "dans les prochains jours". Mais des sources proches du dossier ont évoqué des problèmes "logistiques". "On discute encore du lieu car il faut trouver un endroit accessible, près des ministères", a souligné l'une d'elles. L'enjeu de ce nouveau cycle de réunions est la finalisation, d'ici au 20 août au plus tard, du troisième plan d'aide dont le principe a été accepté dans la douleur le 13 juillet.