Volodymyr Zelensky défend la nouvelle loi qui fragilise les structures anticorruption en Ukraine, malgré les protestations internationales
Des milliers d'Ukrainiens se sont rassemblés mardi pour dénoncer cette loi, qui place les deux principales structures anticorruption sous l'autorité du procureur général.
Malgré les protestations d'ampleur, Volodymyr Zelensky maintient le cap. Le président ukrainien a défendu, mercredi 23 juillet, la nouvelle loi sur les structures anticorruption en Ukraine, qui prive ces institutions de leur indépendance par rapport au gouvernement, et qui a déclenché les premières manifestations d'ampleur dans le pays depuis le début de l'invasion russe en février 2022.
"Pour défendre l'Etat ukrainien, il faut un système de protection de l'ordre suffisamment solide, capable de garantir un véritable sentiment de justice", a écrit Volodymyr Zelensky sur Telegram, après avoir promulgué la loi mardi et écrit que "l'infrastructure anticorruption fonctionnera. Simplement, sans l'influence russe". Une référence à l'arrestation récente d'un responsable du Nabu (une des deux institutions anticorruption), soupçonné d'espionnage au profit de Moscou.
"Nous entendons tous ce que la société dit", affirme encore Volodymyr Zelensky, qui promet de "résoudre des contradictions existantes". Le président ukrainien a "convenu de tenir la semaine prochaine une réunion de travail approfondie sur un plan d'action commun" entre toutes les institutions inclues dans la lutte anticorruption, qui devrait être prêt "dans deux semaines".
De leur côté, les chefs du Nabu et du SAP ont réitéré leurs critiques, et assurent que "des mesures législatives sans ambiguïté sont nécessaires pour rétablir les garanties révoquées par le Parlement". Des milliers d'Ukrainiens se sont rassemblés mardi pour dénoncer le vote de la loi, et l'Union européenne s'est dite "profondément préoccupée" d'un "sérieux recul" de l'Ukraine en matière de lutte contre la corruption.
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