Guerre en Ukraine : une attaque massive russe a tué un enfant de 7 ans et privé une partie de Kiev d'électricité

Dans la capitale ukrainienne, "la rive [orientale] est sans électricité", a annoncé le maire, Vitaly Klitschko, qui évoque également "des problèmes sur le réseau d'eau".

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 10/10/2025 08:03 Mis à jour le 10/10/2025 09:52

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Les dégâts causés par des frappes russes à Kiev, en Ukraine, le 10 octobre 2025. (UKRAINIAN EMERGENCY SERVICE / AFP)

Kiev a une nouvelle fois été la cible d'une attaque russe d'ampleur, dans la nuit du jeudi 9 au vendredi 10 octobre. L'armée de l'air a fait état sur Telegram d'une "attaque ennemie aux missiles balistiques et d'une attaque massive de drones d'attaque", appelant la population de la capitale ukrainienne à rester dans des abris. A l'échelle du pays, "les Russes infligent des frappes massives à l'infrastructure énergétique ukrainienne", a par ailleurs rapporté le ministère de l'Energie sur Facebook.

A Kiev, "la rive [orientale] est sans électricité. Il y a également des problèmes sur le réseau d'eau", a annoncé le maire de la ville, Vitali Klitschko, sur Telegram. Selon lui, "l'ennemi attaque l'infrastructure essentielle de la ville". L'impact a été tel que, fait rare, le trafic du métro est interrompu jusqu'à nouvel ordre du côté oriental du Dniepr, a annoncé l'administration municipale. Les régions de Donetsk, Dnipropetrovsk, Tcherniguiv, Tcherkassy, Kharkiv, Soumy, Poltava et Odessa ont également été touchées, a précisé le ministère de l'Energie.

Des frappes ont aussi touché notamment la région de Zaporijjia, dans le centre du pays, où un enfant de 7 ans est mort et trois personnes ont été blessées. A Kiev, neuf habitants d'un immeuble résidentiel ont été blessés, selon les autorités locales. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé ses alliés à répondre par des mesures concrètes à cette attaque contre les installations énergétiques ukrainiennes, "en livrant des systèmes de défense aérienne et en appliquant des sanctions".