Guerre en Ukraine : il faut "tenir notre ligne" face au "chantage" de Vladimir Poutine, selon Emmanuel Macron
"Il y a aujourd'hui une escalade qui est prise par la Russie, à plusieurs égards : la mobilisation partielle", a déclaré jeudi le chef de l'Etat français.
L'annonce de la "mobilisation partielle" des Russes en âge de combattre par le président russe, et la menace de recours à l'arme nucléaire n'ont pas fini de faire réagir. "Notre devoir c'est de tenir notre ligne" face au "chantage" de Vladimir Poutine, a affirmé jeudi 22 septembre, le président français, Emmanuel Macron, dans un entretien à la chaîne BFMTV.
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"Il y a aujourd'hui une escalade qui est prise par la Russie, à plusieurs égards : la mobilisation partielle (...) et ce discours belliqueux, cette menace, qui a vocation à intimider ou à rappeler que la Russie est une puissance dotée (de l'arme nucléaire)", a déclaré le chef de l'Etat français. "Dans ce contexte, notre devoir c'est de tenir notre ligne, c'est-à-dire d'aider l'Ukraine comme on le fait, à protéger son territoire, jamais à pouvoir agresser la Russie. Nous ne sommes pas en guerre avec la Russie", a-t-il poursuivi.
Eviter une "escalade"
Ces déclarations représentent, "de manière évidente (...) du chantage. De manière évidente il dispose de ces armes et le risque est toujours là. Et c'est un moyen de faire pression dans un moment difficile de cette guerre", a estimé Emmanuel Macron. Mais "je ne ferai aucune interprétation ni n'aurai quelque propos qui soit qui participerait d'une escalade", a-t-il insisté.
"La France est une puissance nucléaire raisonnable (...). En général ce n'est jamais bon de faire de la politique fiction, et en particulier sur ce sujet (...) parce qu'on est pris dans le jeu d'une escalade en disant 'si ceci arrive, alors je ferai cela'. Non", a encore dit Emmanuel Macron. "Nous, nous voulons obtenir le résultat qu'on poursuit depuis le début, que l'Ukraine puisse résister, restaurer sa souveraineté, que l'Ukraine et la Russie se remettent autour de la table des négociations", a-t-il conclu.
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