Adolescents juifs débarqués d'un avion en Espagne : le ministre des Affaires étrangères demande des "explications" à Vueling

Jean-Noël Barrot veut savoir si la quarantaine d'adolescents français qui rentraient d'un séjour organisé ont "fait l'objet de discriminations liées à leur confession" à bord de l'appareil qui décollait de Valence, en Espagne.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, à Kiev, en Ukraine, le 22 juillet 2025. (MAXYM MARUSENKO / NURPHOTO / AFP)
Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, à Kiev, en Ukraine, le 22 juillet 2025. (MAXYM MARUSENKO / NURPHOTO / AFP)

L'affaire continue de faire réagir. Paris réclame une clarification de la part de Vueling, samedi 26 juillet, après qu'une quarantaine d'adolescents français de confession juive ont été débarqués d'un avion de la compagnie, mercredi, alors qu'ils rentraient de vacances en Espagne et s'apprêtaient à décoller de Valence. Le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, a appelé la PDG de l'entreprise espagnole, Carolina Martinoli, afin de demander des "éléments d'explication".

La diplomatie française veut "déterminer si ces compatriotes avaient fait l'objet de discriminations liées à leur confession", a affirmé samedi le ministère dans un communiqué à propos de l'incident, qui avait déclenché une vive polémique. "La même démarche a été effectuée auprès de l'ambassadeur d'Espagne en France." Selon le ministère des Affaires étrangères, Carolina Martinoli a assuré à Jean-Noël Barrot "qu'une enquête interne rigoureuse était en cours et que les conclusions de cette enquête seraient partagées avec les autorités françaises et espagnoles".

Jeudi, la colonie de vacances qui organisait le voyage a annoncé qu'elle allait porter plainte pour "violence physique, psychologique et discrimination sur le fondement de la religion", a précisé à l'AFP son avocate. Dans un communiqué, le directeur des opérations de vol chez Vueling a de son côté assuré que les adolescents qui avaient été débarqués mettaient "en danger la sécurité des autres passagers". Il a récusé les accusations d'antisémitisme visant la compagnie.

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