Adolescents juifs débarqués d'un avion : une plainte contre la compagnie Vueling Airlines a été déposée

Publié le 25/07/2025 08:02 Mis à jour le 25/07/2025 11:20

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franceinfo - V. Lerouge, N. Acloque, Y. Amiel, M. Benoliel, L. Houeix, R. Mathé, @RevelateursFTV, B. Bervas. Edité par l'egance 6médias

France Télévisions

À bord d’un avion à Valence, en Espagne, mercredi 23 juillet, un groupe d’adolescents français revenant d’une colonie de vacances a été débarqué avant le décollage. L’association organisatrice affirme qu’ils ont été discriminés parce que juifs. La compagnie dément. Une plainte a été déposée.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Plaquée au sol sur la passerelle à l’aéroport de Valence, en Espagne, une jeune directrice de colonie de vacances est menottée par la Guardia civil. La scène est filmée par l’une des animatrices. À 14 h 30, mercredi 23 juillet, 44 adolescents de confession juive et leurs sept accompagnateurs montent à bord du vol Valence-Paris avec la compagnie Vueling Airlines. Un enfant interpelle alors bruyamment son camarade à travers l’avion. L’équipage lui demande d’arrêter ce qu’il a fait, selon ses moniteurs. Les consignes de sécurité sont pourtant interrompues à trois reprises avant que l’équipage n’appelle la police.

Pour l’un des jeunes participants, aucune raison apparente ne leur permettait de le faire : "Nous n’avons touché à rien. Nous sommes restés assis. Il y en a même qui ont commencé à s’endormir. Vraiment, une ambiance très calme", raconte le jeune garçon. La version a été confirmée par un passager indépendant du centre de vacances.

La compagnie aérienne dément

Mais le commandant de bord, avec la Guardia civil, ordonne au groupe de quitter l’avion. Le ton monte. La directrice de la colonie de vacances est embarquée. La compagnie espagnole dément formellement la version des animateurs. "Ce qui s’est passé hier, c’est qu’un groupe d’adolescents n’a pas suivi les instructions de l’équipage, ni des pilotes. Ils manipulaient du matériel de sécurité, mettant en danger la sécurité des autres passagers", explique Jimenez Cordoba, directeur des opérations de vol de la compagnie espagnole.