Corée du Sud : le mandat d'arrêt du président déchu Yoon Suk-yeol annulé, sa libération incertaine
Son équipe juridique avait pointé un vice de procédure. L'ancien chef de l'Etat conservateur est emprisonné depuis janvier pour sa tentative avortée d'imposer la loi martiale.
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Le président sud-coréen suspendu Yoon Suk-yeol a obtenu, vendredi 7 mars, l'annulation de son mandat d'arrêt par un tribunal de Séoul, pour un vice de procédure. Détenu depuis janvier pour avoir essayé d'imposer la loi martiale en Corée du Sud, il n'est pas pour autant sorti de prison dans la foulée de cette décision.
Selon le code de procédure pénale sud-coréen, le parquet a sept jours pour faire appel, et le suspect "n'est libéré que si le procureur renonce à son droit de faire appel ou ne fait pas appel dans les délais prescrits". Sollicité par l'AFP, le parquet n'a pas immédiatement répondu.
Son équipe juridique avait intenté le mois dernier un recours contre le maintien en détention de leur client, soutenant que les procureurs l'avaient inculpé un jour après l'expiration du mandat en vertu duquel il était détenu. "Pour garantir la clarté de la procédure et éliminer tout doute quant à la légalité du processus d'enquête, il est approprié d'émettre une décision d'annulation de la détention", a précisé le tribunal.
Le président conservateur avait plongé la Corée du Sud dans le chaos politique le 3 décembre en décrétant la loi martiale et en envoyant l'armée au Parlement pour tenter de le museler. Il avait dû faire marche arrière six heures plus tard, les députés étant parvenus à se réunir en urgence et à voter une motion exigeant le retour au régime civil.
Yoon Suk-yeol, 64 ans, avait justifié son coup de force par le fait que le Parlement, dominé par l'opposition, bloquait l'adoption du budget de l'Etat. Dans une allocution télévisée surprise, il avait dit vouloir "protéger la Corée du Sud libérale des menaces posées par les forces communistes nord-coréennes" et "éliminer les éléments hostiles à l'Etat".
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