Corée du Sud : le président Yoon Suk-yeol inculpé pour insurrection après sa tentative d'imposer la loi martiale

Le chef d'Etat déchu, qui refuse de coopérer avec les enquêteurs, est actuellement placé en détention à Séoul.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol lors d'une audience dans le cadre de la procédure de destitution le visant, à Séoul, le 23 janvier 2025. (JEON HEON-KYUN / AFP)
Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol lors d'une audience dans le cadre de la procédure de destitution le visant, à Séoul, le 23 janvier 2025. (JEON HEON-KYUN / AFP)

Le président sud-coréen déchu doit rester en prison. Sous le coup d'une procédure de destitution après sa tentative d'instaurer la loi martiale, Yoon Suk-yeol a été inculpé, dimanche 26 janvier, en tant que "chef" d'une insurrection, ont annoncé les procureurs chargés de l'enquête. Dans un communiqué, les magistrats ont assorti leur décision d'un ordre de maintien en détention.

Un tribunal de Séoul avait rejeté, vendredi puis samedi, deux demandes de prolongation de la détention de Yoon Suk-yeol formulées par les enquêteurs, et ce afin de pousser les procureurs à inculper rapidement le président sud-coréen, arrêté le 15 janvier.

Le chef d'Etat se trouve depuis dans un centre de détention de la capitale sud-coréenne. Il a refusé de coopérer à l'enquête criminelle sur sa déclaration de la loi martiale, ses avocats faisant valoir que les enquêteurs n'ont pas d'autorité légale.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.