Chine : une éolienne volante

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Article rĂ©digĂ© par France 2 - A. Jacquet, S. Brunn, A. Dupont, @RevelateursFTV, D. Aysun - ÉditĂ© par l'agence 6Medias
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La Chine, pays responsable de plus de 30 % des émissions mondiales de CO2, part à la recherche d'une nouvelle source d'énergie propre. Une entreprise chinoise vient de tester une centrale électrique volante de 60 m de long qui a flotté dans le ciel du désert de Gobi. Une éolienne d'un nouveau genre.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


En plein milieu du désert de Gobi (Chine), l'engin ressemble à un ovni. En réalité, c'est une éolienne volante. Inventée par une société chinoise, elle vient de réussir son vol d'essai, une premiÚre mondiale dont l'entreprise n'est pas peu fiÚre. "En Chine, nous sommes en pointe pour l'utilisation des énergies nouvelles. Et nous voulons porter l'éolien chinois à un niveau supérieur. Avec cette technologie positionnée en altitude, l'avantage, c'est que le vent est plus fort et plus régulier", déclare Yang Haifeng, responsable chez Beijing SAWES Energy Technology.

Des vents plus constants et surtout trois fois plus puissants qu'au sol. Car, selon la presse chinoise, le dirigeable gonflĂ© Ă  l'hĂ©lium doit capter les vents Ă  1 500 mĂštres d'altitude. À terme, l'aĂ©ronef pourrait ainsi gĂ©nĂ©rer chaque annĂ©e plus de 6 millions de kWh, la consommation de 6 000 foyers. Une vĂ©ritable centrale Ă©lectrique volante.

La Chine reste le premier pollueur mondial

Mais selon les spécialistes, beaucoup reste encore à faire. "Il s'agit d'un vol pilote qui a été effectué avec succÚs, apparemment. Mais cela ne nous dit pas encore quand cette technologie sera disponible. Il faut aller plus loin avec les études de faisabilité et l'industrialisation", analyse Anna Creti, professeur d'économie à l'Université Paris Dauphine-PSL.

Les 12 turbines de l'Ă©norme ballon pĂšseraient moins d'une tonne. Par rapport Ă  l'Ă©olien terrestre, l'entreprise espĂšre ainsi Ă©conomiser 40 % de matĂ©riaux de construction et rĂ©duire le prix du kWh de 30 %. Avec ce coup de communication, la Chine confirme son avance dans le domaine des Ă©nergies renouvelables, mĂȘme si elle reste le premier pollueur mondial.

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