Bangladesh : le prix Nobel de la paix Muhammad Yunus se dit prêt à prendre la tête d'un "gouvernement intérimaire"
L'homme de 84 ans, est connu pour avoir sorti des millions de personnes de la pauvreté grâce à sa banque de microfinance.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2024/08/06/000-36at3ej-66b2399f83a11473064298.jpg)
Le prix Nobel de la paix Muhammad Yunus s'est dit prêt, mardi 6 août, à prendre la tête d'un gouvernement intérimaire au Bangladesh, dans une déclaration écrite à l'AFP, au lendemain de la reprise en main du pays par l'armée et la fuite à l'étranger de la Première ministre. "J'ai toujours mis la politique à distance (...) Mais aujourd'hui, s'il faut agir au Bangladesh, pour mon pays, et pour le courage de mon peuple alors je le ferai", écrit-il, tout en appelant à l'organisation d'"élections libres".
Muhammad Yunus confirme ainsi des propos publiés mardi dans le quotidien français Le Figaro, auquel il avait confié : "Si les circonstances l'exigent, je peux conduire le gouvernement." Le principal chef de file du mouvement étudiant à l'origine des manifestations lancées début juillet a dit mardi souhaiter que Muhammad Yunus dirige le gouvernement intérimaire. "Nous faisons confiance au Docteur Yunus", a écrit sur Facebook Asif Mahmud, l'un des responsables du collectif Students Against Discrimination (Etudiants contre la discrimination).
L'homme de 84 ans, est connu pour avoir sorti des millions de personnes de la pauvreté grâce à sa banque de microfinance, pionnière en la matière. Il s'était attiré l'inimitié persistante de la Première ministre Sheikh Hasina, qui l'avait accusé de "sucer le sang" des pauvres.
À regarder
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
-
Le fléau des courses-poursuites à Los Angeles
-
Se soigner risque-t-il de coûter plus cher ?
-
Bac sans calculette : les conseils de Lucas Maths
-
Menace des drones : la France déploie ses armes
-
Un couple sauvé des eaux au Mexique
-
Ces méthodes spectaculaires contre les courses-poursuites
-
Opération anti-drogue : 400 policiers mobilisés à Grenoble
-
En Turquie, une femme sauvée in extremis devant un tramway
-
14 milliards d'impôts en plus, qui va payer ?
-
Gaza : comment désarmer le Hamas ?
-
Menace sur les réseaux : 100 000 euros pour t*er un juge
-
Cédric Jubillar : 30 ans requis contre l'accusé
-
Impôts, retraites, que prévoit le budget 2026 ?
-
Rihanna, reine des streams sans rien faire
-
Que changera la suspension de la réforme des retraites si elle est votée ?
-
Salaire : êtes-vous prêts à jouer la transparence ?
-
Ici, des collégiens dorment à la rue
-
Nouvelle éruption d'un volcan dans l'est de l'Indonésie
-
Cœur artificiel : l'angoisse des greffés Carmat
-
Pourquoi le vote du budget peut te concerner
-
Le nouveau ministre du Travail rouvre les débats sur les retraites
-
Laurent Nuñez, nouveau ministère de l'Intérieur, se confie sur les attentats de 2015
-
Adèle Exarchopoulos : "Quand le monde se résigne à banaliser la violence... Ce qui reste, c'est le collectif"
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter