L'ancien président du Suriname Desi Bouterse, en fuite depuis un an, est mort à 79 ans
Arrivé au pouvoir pour la première fois à l'âge de 34 ans après un coup d'Etat, il s'était retiré avant de revenir et de diriger le pays pendant dix ans, jusqu'en 2020. Fin 2023, il avait été définitivement condamné pour le meurtre de 15 personnes.
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L'ancien président du Suriname Desi Bouterse, est mort à l'âge de 79 ans, a annoncé, mercredi 25 décembre, le président actuel du pays. Chan Santokhi a appelé les partisans de "Desi" à "rester dignes et à garder le calme, à maintenir la paix et l'ordre, et à prier dans l'esprit de ces jours particuliers". Son corps a été transporté jusqu'à sa résidence dans la capitale, Paramaribo, où sa famille et les partisans de son parti se sont rassemblés aux premières heures de la matinée pour lui rendre un dernier adieu.
Très populaire au Suriname, Désiré Delano Bouterse était arrivé au pouvoir à l'âge de 34 ans à la suite d'un coup d'Etat en 1980, alors qu'il était sergent-major dans l'armée. Après s'être retiré en 1987 sous la pression internationale, il était revenu au pouvoir en 1990 à la suite d'un second coup d'Etat, cette fois sans effusion de sang. Desi Bouterse avait quitté ses fonctions un an plus tard, avant d'être élu président en 2010 et de rester au pouvoir jusqu'en 2020.
Condamné également pour trafic de cocaïne
En décembre 2023, après plusieurs procès, il avait été définitivement condamné à 20 ans de prison pour le meurtre de 15 personnes, dont des avocats, des journalistes, et des militaires emprisonnés, en décembre 1982. Il avait alors pris la fuite. Au cours du procès, Desi Bouterse avait reconnu avoir entendu des coups de feu le jour de l'exécution des opposants, mais nié en avoir donné l'ordre. Il a affirmé que son procès était "politique" et que les Pays-Bas, ancienne puissance coloniale, avaient conspiré contre lui.
Interpol avait lancé un mandat d'arrêt contre Desi Bouterse en 1999, après sa condamnation à 11 ans de prison aux Pays-Bas pour trafic de cocaïne. Son statut de dirigeant l'avait protégé de l'extradition à l'époque.
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