L'Arménie et l'Azerbaïdjan entament la délimitation de leur frontière commune
Les deux pays du Caucase, qui se sont livrés plusieurs guerres pour des raisons territoriales, sont "plus près que jamais" d'un accord de paix, selon le président azerbaïdjanais.
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C'est un pas important pour l'Arménie et l'Azerbaïdjan après des décennies d'adversité et d'affrontements autour du territoire du Haut-Karabakh. Les deux pays du Caucase ont annoncé, mardi 23 avril, avoir entamé la délimitation de leur frontière commune. Le ministère de l'Intérieur azerbaïdjanais a expliqué que des groupes d'experts procédaient à la "clarification des coordonnées sur la base d'une étude géodésique du terrain". Son homologue arménien a confirmé des "travaux de délimitation" de la frontière, excluant "le transfert de toute partie du territoire souverain de l'Arménie".
Erevan et Bakou sont "plus près que jamais" d'un accord de paix, s'est pour sa part réjoui le président azerbaïdjanais, Ilham Aliyev. Les deux Etats réclament régulièrement un traité de paix réglant ces différends territoriaux, mais les pourparlers restent très difficiles et lents. Des incidents armés réguliers rappellent en outre l'ampleur des tensions entre les deux pays.
"Eviter une nouvelle guerre"
Le mois dernier, le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian, avait accepté une demande de l'Azerbaïdjan de lui restituer quatre villages frontaliers saisis par les forces d'Erevan pendant une guerre dans les années 1990, ce qui avait contraint leurs habitants azerbaïdjanais à fuir. Cette décision a suscité des manifestations dans une région frontalière de centaines d'Arméniens, qui craignent leur isolement et que certaines de leurs maisons ne se retrouvent sous le contrôle de Bakou.
La semaine dernière, ces deux ex-républiques fédérées de l'URSS avaient signifié leur intention de délimiter leur frontière sur la base de cartes datant de l'époque soviétique. Nikol Pachinian a insisté sur la nécessité de régler les différends frontaliers afin d'"éviter une nouvelle guerre". Il a qualifié les efforts de délimitation de la frontière de "changement significatif sur le terrain", car ces pays rivaux "ont désormais une frontière et non plus une ligne de contact, ce qui est un signe de paix".
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