Budget : "Nous espérons que les arbitrages soient plus équitables, plus proportionnés", déclare Amélie Oudéa-Castéra

Les Comités olympiques et paralympiques français alertent sur les coupes budgétaires dont fait l'objet le sport. Dans le budget présenté par l'ex-Premier ministre François Bayrou, les missions jeunesse et sport se voyaient rabotées de 17,6%.

Article rédigé par franceinfo
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Amélie Oudéa-Castera, ministre des Sports, le 25 août 2024. (TERESA SUAREZ / POOL / AFP)
Amélie Oudéa-Castera, ministre des Sports, le 25 août 2024. (TERESA SUAREZ / POOL / AFP)

"Nous espérons que les arbitrages soient plus équitables, plus proportionnés", confie l'ancienne ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, présidente du le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) vendredi 12 septembre sur franceinfo à propos de ses attentes vis-à-vis du nouveau budget.

Le sport avait été mis "sévèrement à contribution" dans le projet de loi de finances 2025, rappelle l'ancienne ministre. "C'était le deuxième budget le plus affecté", poursuit-elle, alors même que le sport "rapporte à la société : cette année, il a rendu des montants massifs de crédits, quasiment 300 millions d'euros". "Il ne s'agit pas de s'exonérer de l'effort budgétaire, nous en ferons comme tous les secteurs, martèle-elle, ce qu'on veut, c'est que, bien sûr, le sport fasse sa part d'effort, mais que le traitement du sport soit juste."

Amélie Oudéa-Castéra appelle donc à "mettre plus de sport au cœur de nos sociétés" mais aussi à stimuler la pratique sportive au sein des familles modestes, alors que les enfants de 6 à 14 ans sont désormais exclus du "pass Sport", réservé aux ados depuis cette rentrée.

Le sport, "c'est bon pour notre santé, notre confiance", énumère l'ancienne ministre, mais surtout, "le sport rassemble, on le verra ce dimanche", date de la première édition de la fête du sport instaurée après les Jeux olympiques de Paris 2024.

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