Quitter X n'est "pas d'actualité" pour le gouvernement, annonce sa porte-parole

Même si "chaque ministre est libre de faire ce qu'il entend", "on ne peut pas se priver d'un tel outil de communication, touchant un très large public, a déclaré Sophie Primas à "Ouest-France".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Le logo du réseau social X, anciennement Twitter, sur un écran de téléphone portable, le 4 janvier 2025. (JAKUB PORZYCKI / NURPHOTO / AFP)
Le logo du réseau social X, anciennement Twitter, sur un écran de téléphone portable, le 4 janvier 2025. (JAKUB PORZYCKI / NURPHOTO / AFP)

Quitter le réseau social X, anciennement Twitter, "n'est pas du tout d'actualité" pour le gouvernement, a affirmé la porte-parole Sophie Primas dans un entretien au quotidien Ouest-France vendredi 17 janvier, alors que plusieurs personnalités, institutions et médias ont annoncé quitter la plateforme d'Elon Musk. "Pour l'instant, un départ des réseaux sociaux - que ce soit X, Instagram, Facebook ou TikTok - n'est pas du tout d'actualité", a déclaré la ministre. "Ce n'est pas à nous de quitter ces plateformes, mais plutôt à celles-ci de se conformer aux règles européennes en vigueur."

Même si "chaque ministre est libre de faire ce qu'il entend", "on ne peut pas se priver d'un tel outil de communication, touchant un très large public, pour transmettre des informations gouvernementales, relayer une parole publique", a poursuivi la porte-parole.

L'UE approfondit son enquête sur X

Possession du milliardaire américain Elon Musk, X est soupçonné de répandre de fausses informations et de manipuler le débat public en Europe. Le patron de SpaceX et Tesla a notamment fait la promotion de partis d'extrême droite, comme l'AfD en Allemagne. Peu de personnalités politiques ont néanmoins franchi le pas. Certaines à gauche s'interrogent ou ont annoncé, comme l'écologiste Sandrine Rousseau, quitter le réseau dans les prochains jours.

La Commission européenne a annoncé vendredi de nouvelles mesures techniques afin de renforcer son enquête visant la plateforme, pour "faire la lumière sur la conformité des systèmes de recommandation de X" avec le règlement sur les services numériques (DSA) de l'Union européenne.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.