TikTok annonce sa fermeture dimanche aux Etats-Unis après la décision de la Cour suprême
La disparition américaine de la plateforme de vidéos est quasi certaine, à moins d'une intervention de dernière minute du gouvernement de Joe Biden. Mais ce dernier a déjà annoncé qu'il laisserait son successeur, Donald Trump, trancher.
Le sort américain de TikTok bientôt scellé. "TikTok sera malheureusement contraint de fermer le 19 janvier", soit dimanche, a annoncé la plateforme, vendredi 17 janvier. Une fermeture quasi certaine, à moins que "le gouvernement de Joe Biden ne garantisse la non-application de la loi" qui interdit la plateforme aux Etats-Unis sauf si son propriétaire accepte de la vendre. Le réseau social se bat depuis des mois contre cette loi adoptée en mars dernier par le Congrès au nom de la sécurité nationale, destinée à empêcher les autorités chinoises d'accéder aux données des utilisateurs aux Etats-Unis ou de tenter de manipuler l'opinion américaine.
Mais la Cour suprême américaine a refusé vendredi de suspendre cette loi. "Il ne fait pas de doute que, pour plus de 170 millions d'Américains, TikTok offre un important mode d'expression, d'interaction et d'appartenance à une communauté", ont estimé les neuf hauts magistrats, unanimes. "Le Congrès a établi que sa cession était nécessaire pour répondre à ses inquiétudes bien fondées en matière de sécurité nationale", ont-ils néanmoins observé. La décision de la plus haute juridiction américaine est intervenue à un peu plus de 36 heures de la limite imposée par le Congrès à la maison mère de TikTok, le groupe chinois ByteDance, pour vendre sa filiale.
La loi impose théoriquement aux fournisseurs d'accès à internet et aux boutiques d'applications de bloquer téléchargements et mises à jour à partir de minuit dans la nuit de samedi à dimanche. Les principaux d'entre eux, contactés par l'AFP, n'ont pas répondu. La Maison Blanche a estimé que "l'application de la loi [devrait] revenir au prochain gouvernement, qui prendra ses fonctions lundi", selon une déclaration de sa porte-parole, Karine Jean-Pierre. C'est donc à l'administration de Donald Trump que la décision reviendra. Le ministère américain de la Justice a de son côté fait savoir que l'application de la loi allait s'étaler dans le temps.
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