Nouvelle-Calédonie : une protection policière a été proposée par le gouvernement à tous les élus signataires de l'accord, menacés de mort

Les forces politiques calédoniennes ont signé samedi un accord prévoyant un futur "État de la Nouvelle-Calédonie".

Article rédigé par franceinfo
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Le président de la République Emmanuel Macron, le Premier ministre François Bayrou et le ministre des Outre-mers Manuel Valls à l'Elysée le 12 juillet 2025 (TOM NICHOLSON / POOL)
Le président de la République Emmanuel Macron, le Premier ministre François Bayrou et le ministre des Outre-mers Manuel Valls à l'Elysée le 12 juillet 2025 (TOM NICHOLSON / POOL)

Une protection policière a été proposée par le gouvernement à tous les élus signataires de l'accord sur la Nouvelle-Calédonie, menacés de mort, pour leur retour sur le territoire, a appris France Inter mardi 15 juillet auprès de sources gouvernementales. Les forces politiques calédoniennes ont signé samedi un accord prévoyant un futur "État de la Nouvelle-Calédonie", après dix jours de discussions à Bougival, près de Paris, sur l'avenir institutionnel de ce territoire du Pacifique sud et des mois de négociations.

Depuis l'annonce d'un accord, indépendantistes comme non-indépendantistes reçoivent "des menaces directes", a indiqué ce mardi matin sur France Inter le ministre des Outre-mer Manuel Valls. "Nous allons agir", a promis le ministre, mobilisant les forces de l'ordre et la justice, "parce qu'on ne peut pas avoir des menaces de mort sur les réseaux sociaux à l'égard des dirigeants indépendantistes ou non-indépendantistes".

Ces élus seront "lourdement protégés", insiste une source au sein du gouvernement. Sonia Backès, présidente de la province Sud et cheffe de file des Loyalistes, de retour ce mardi à Nouméa, voit ainsi sa protection renforcée. Elle était déjà régulièrement menacée de mort avant le sommet de Bougival.

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