Accord sur la Nouvelle-Calédonie : "Le plus difficile reste sans doute à faire pour les responsables politiques calédoniens", estime Manuel Valls
Après dix jours de discussions, les forces indépendantistes et loyalistes de Nouvelle-Calédonie ont signé un accord prévoyant un futur "État de la Nouvelle-Calédonie".
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"Le plus difficile reste sans doute à faire pour les responsables politiques calédoniens", estime mardi 15 juillet sur France Inter le ministre des Outre-mer Manuel Valls. Les forces politiques calédoniennes ont signé samedi un accord prévoyant un futur "État de la Nouvelle-Calédonie", après dix jours de discussions près de Paris sur l'avenir institutionnel de ce territoire du Pacifique sud et des mois de négociations.
Cet accord doit encore passer plusieurs étapes avant d'entrer en vigueur, notamment être entériné en Nouvelle-Calédonie après consultation interne de la base de chaque parti et mouvement signataire, indépendantistes et non-indépendantistes. Les Calédoniens seront ensuite appelés à se prononcer sur l'accord lors d'un référendum, prévu en février 2026.
"Nous sommes sortis de l'impasse dans laquelle nous étions"
"Nous avons passé un accord. Le plus difficile reste sans doute à faire pour les responsables politiques calédoniens : convaincre, expliquer, tracer une perspective. Mais nous sommes sortis de l'impasse dans laquelle nous étions et maintenant, il faut construire l'avenir de la Nouvelle-Calédonie avec tous", souligne le ministre.
"Sans accord, le risque était celui de la radicalisation et du retour de la violence, voire de la guerre civile", estime Manuel Valls. "Sans accord, il n'y avait ni redressement économique ni paix civile. Avec l'accord, les risques ne sont pas éteints, il y a de la violence, des confrontations avec les forces de l'ordre, des vols à mains armées parce que les gens ont faim, il y a toujours des risques de basculement, des menaces directes qui pèsent sur les différents dirigeants calédoniens" mais "à travers cet accord, il y a la chance de retrouver la paix et la prospérité pour la Nouvelle-Calédonie", assure le ministre. "Tout commence."
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