Plus de 170 cas de chikungunya ont été détectés à Mayotte depuis fin mars

Une nouvelle phase du plan Orsec destiné à éviter une éventuelle épidémie a été déclenchée.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le chikungunya est une maladie transmise par le moustique tigre. (PATRICK LEFEVRE / MAXPPP)
Le chikungunya est une maladie transmise par le moustique tigre. (PATRICK LEFEVRE / MAXPPP)

Plus de 170 cas de chikungunya ont été enregistrés à Mayotte depuis fin mars avec une augmentation récente des cas autochtones, a dénombré, vendredi 16 mai, Santé publique France, annonçant une nouvelle phase du plan Orsec destiné à éviter une éventuelle épidémie.

"Depuis le premier cas de chikungunya à Mayotte, importé de La Réunion, 176 cas ont été confirmés biologiquement sur le territoire" de Mayotte entre fin mars et mi-mai, dont 101 cas autochtones, 32 importés et 43 au statut d'acquisition inconnu, a détaillé l'agence sanitaire. L'évolution est allée crescendo au fil des semaines avec une forte accélération fin avril, potentiellement liée aux vacances scolaires, et avoisine désormais une quarantaine de nouveaux cas hebdomadaires.

Les cas détectés désormais "majoritairement autochtones"

Depuis la détection du premier cas confirmé, sept personnes ont été hospitalisées, dont cinq femmes enceintes pour surveillance, mais il n'y a eu aucune admission en réanimation et aucun décès. A la différence des premières semaines, les cas détectés sont désormais "majoritairement autochtones", témoignage d'"une intensification de la circulation virale locale faisant peser un risque réel d'évolution vers une situation épidémique", selon l'agence sanitaire.

Le plan Orsec a donc été élevé au niveau 2B par l'agence régionale de santé : "Plusieurs mesures de gestion et de surveillance vont être mises en œuvre pour freiner cette dynamique et mieux se préparer à une éventuelle phase épidémique."

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.