Le cabinet Aptéis a dressé un "état des lieux alarmant" de la santé des salariés de l'éditeur de progiciels Viveo
Ce rapport fait suite à un plan social annoncé en janvier, qui a été transmis au comité d'hygiène et de sécurité (CHSCT) le 9 août et consulté lundi par l'AFP.Les salariés "ont tous exprimé leur désarroi" et "nombreux sont ceux qui déclarent avoir constaté une dégradation de leur santé physique et psychique", est-il indiqué.
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Ce rapport fait suite à un plan social annoncé en janvier, qui a été transmis au comité d'hygiène et de sécurité (CHSCT) le 9 août et consulté lundi par l'AFP.
Les salariés "ont tous exprimé leur désarroi" et "nombreux sont ceux qui déclarent avoir constaté une dégradation de leur santé physique et psychique", est-il indiqué.
"L'ensemble de ces manifestations, caractéristiques d'un mal-être au travail, traduit une dégradation caractérisée et générale de l'état de santé des salariés", ajoute Aptéis, mandaté en juin par le CHSCT. Il est noté que plusieurs salariés évoquent de "l'anxiété", de la "nervosité", des "troubles du sommeil", un "état de 'malaise général'" et ont "recours à des (...) anxiolytiques".
"Un risque psychosocial avéré" qui a mené le cabinet Aptéis, agréé par le ministère du Travail, "à alerter le CHSCT, la direction et la médecine du travail de la gravité de la situation".
"Dans un climat social extrêmement tendu, et face à l'intransigeance de la direction, Viveo risque de vivre un automne pour le moins orageux", a réagi la CGT, estimant que ce rapport "est de nature a inciter la direction à réviser sa stratégie".
De son côté, la direction a jugé ce rapport "complètement à charge" qui ne "reflète pas du tout l'état d'esprit" de la société. "Il peut y a voir une certaine anxiété et on essaiera de la prendre en compte", a commenté Alexa Guenoun, directrice générale Viveo France et "regional manager" de Temenos.
Au total, 21 salariés ont déjà quitté l'entreprise. 54 employés ont demandé à bénéficier du plan de départs volontaires de 43 postes proposé par la direction. La direction n'a pas encore fait le choix de ses 43 personnes.
Le comité d'entreprise de Viveo attend la décision, attendue le 16
septembre, de son recours en référé auprès du tribunal de grande instance de Paris, qui s'appuie sur l'"absence de raisons économiques" et "l'insuffisance des moyens mis dans le plan de sauvegarde de l'emploi", selon son secrétaire général, Philippe Richard.
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