Papier d’Arménie : l’indémodable parfum de la tradition

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Article rédigé par France 2 - A. Bouton, E. Maizy, C. Pary, L. Beneyton
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Le papier d’Arménie est l’un des papiers parfumés les plus célèbres. Il se présente dans son carnet de 36 lamelles prédécoupées. Il est produit depuis toujours à Montrouge (Hauts-de-Seine).

À Montrouge, dans les Hauts-de-Seine, se situe une petite usine très discrète. On y fabrique des petits carnets à brûler, connus sous le nom de papier d’Arménie. C’est l’un des plus vieux parfums d’intérieur, inventé et développé en France. Un savoir-faire unique perpétué depuis quatre générations. L’usine de Montrouge est active depuis 140 ans.  

Fait à partir de résine de benjoin

Le papier d’Arménie, c’est d’abord une histoire de famille. Mireille Schvartz, 76 ans, est l’arrière-petite-fille du créateur, Henri Rivier. Après leur voyage en Arménie puis en Asie, les deux créateurs et leur équipe développent un carnet à l’odeur si singulière. Dès sa sortie, le papier rencontre un succès fou, et pour cause, son ingrédient secret est tout à fait envoûtant. 140 ans qu’il est conservé précieusement dans les caves de la petite usine : le benjoin. Refeuillie au Laos, la résine de benjoin est cassée dans un atelier. Toutes les fragrances s’y dégagent. Le benjoin est ensuite liquéfié, on y trempe le papier brut dedans. Il faut ensuite attendre au moins six mois pour que les feuilles soient pliées avant d’être vendues.

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