Narcotrafic : une prison de haute sécurité dans la jungle en Guyane

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Une nouvelle prison ultra-sécurisée de 500 places, dont une partie prévue pour des narcotrafiquants ou des détenus radicalisés, verra le jour en 2028. Pour répondre à la volonté du garde des Sceaux d'isoler ce type de condamnés, l'établissement pénitentiaire sera implanté en pleine jungle guyanaise.

La troisième prison de haute sécurité française se trouvera en Guyane, en pleine Amazonie. L'établissement sera implanté à Saint-Laurent-du-Maroni, commune qui borde le Surinam. Sur 500 places, 60 seront destinés aux détenus les plus dangereux, dans un quartier ultra-sécurisé. L'annonce faite a été par Gérald Darmanin samedi 17 mai lors d'un déplacement, avec l'objectif de "mettre hors d'état de nuire les profils les plus dangereux du narcotrafic".  

Ouverture prévue en 2028

Le projet s'ajoute à ceux déjà annoncés de Vendin-le-Veil (Pas-de-Calais) et Condé-sur-Sarthe (Orne), à la différence que l'unité pénitentiaire sortira entièrement de terre, pour un coût de 500 millions d'euros. L'ouverture est prévue en 2028, sur un territoire d'où part souvent la drogue qui a atterri en métropole. Sa localisation devrait permettre le brouillage total de téléphones et de drones, contrairement aux prisons situées en zone urbaine. 

Face à un projet déjà critiqué, le ministère de la justice assure que la prison devrait accueillir en priorité des détenus issus du secteur des Antilles. 

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.